Rachida Dati s’est livrée sur sa vie. C’est face à Michel Drucker, ce dimanche 16 mars 2025, dans l’émission Vivement Dimanche sur France 3, qu’elle s’est dévoilée. Elle s’est en effet laissé aller à des confidences plutôt personnelles.
Entrée au gouvernement en 2007 en tant que ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy, Rachida Dati a rapidement su s’imposer. Désormais ministre de la Culture, la politicienne de 59 ans a eu droit à une émission spéciale. Pour celle-ci, elle a tenu à être accompagnée d’Éric Dupond-Moretti.

Rachida Dati et les hommes : « Je m’en vais »
Rachida Dati s’est exprimée sur l’admiration qu’elle porte à l’ancien garde des Sceaux.
« J'ai rencontré Éric, j'étais magistrate à Péronne et je faisais les assises à Amiens. Et à chaque fois que je portais l'accusation, je perdais face à lui. Je l'ai découvert à ce moment-là. Et je me suis intéressée à lui, pour ce qu'il est, pour de vrai. »
Si le compagnon d’Isabelle Boulay l’a autant marquée, c’est parce que Rachida Dati n’a pas du tout l’habitude que cela lui arrive, bien au contraire. Elle a souligné le fait que, la majeure partie du temps, elle s’ennuie avec les hommes qu’elle rencontre.
« Il y a beaucoup de gens avec qui je m'emmerde beaucoup, et les hommes en particulier. Je me lasse très vite, je m'ennuie beaucoup, je ne dis pas ce que je pense et je m'en vais » a-t-elle déclaré.
Les traces d’un mariage forcé
En 1992, alors qu’elle a 26 ans, elle subit une pression sociale et se voit victime d’un mariage forcé.
« Quand ça m’est arrivé, je ne l’ai même pas dit. Je suis partie un week-end, je suis revenue. Je n’en ai parlé à personne. C’était une épreuve, c’était une tragédie » dit-elle en revenant sur cette époque de sa vie.
Elle est ensuite partie à Londres pour accompagner Jacques Attali à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Une occasion pour elle de s’éloigner de sa nouvelle condition imposée de femme mariée.
« Je pars pour fuir cette situation, le temps (...) d’obtenir l’annulation de ce mariage. J’ai mis trois ans. »
Lorsqu’elle a vu ce scandale éclater dans la presse, Rachida Dati a vu rouge.
« J’en veux à ces journalistes. (...) Je n’ai rien à cacher, mais je ne veux pas qu’on aille fouiller dans des choses qui relèvent de mon intimité. (...) Il y a des chagrins, des douleurs, des tristesses (...) dont je ne veux pas parler. »
Aujourd’hui, Rachida Dati est heureuse de son parcours et pense avec tendresse à l’enfant qu’elle était, qui n’aurait jamais pu imaginer que sa vie soit « aussi exceptionnelle » qu’elle ne l’est aujourd’hui.