Souvenez-vous, en 2012, Roselyne Bachelot quitte le gouvernement de Nicolas Sarkozy et devient alors chroniqueuse télé. Ce changement de carrière radical semblait parfaitement lui convenir, au point même qu’elle avait affirmé dans Les Grosses Têtes en mai dernier qu’un retour en politique serait pour elle « un cauchemar ».
Il faut croire qu’elle a depuis changé d’avis puisqu’elle a été nommée ministre de la Culture ce lundi 6 juillet suite au remaniement du gouvernement. Elle remplace ainsi Franck Riester.
Mais le franc-parler de Roselyne Bachelot n’a pas toujours été bien perçu auprès de ses camarades.
Des propos qui ont du mal à passer
Nos confrères de Le Point ont rapporté les dires d’un ancien collègue de Roselyne Bachelot. Il est notamment revenu sur ce qu’elle avait pu dire suite à son départ du gouvernement :
Roselyne sur les plateaux, c'était quelque chose. Elle nous dézinguait tous. On n'avait pas compris, mais c'était sa façon à elle de nous faire comprendre qu'elle avait définitivement quitté la vie politique.
En 2013, elle n’avait pas hésité à violemment tacler Claude Guéant suite à l’affaire des tableaux flamands.
Soit c'est un menteur, soit c'est un voleur.
Avait-elle alors affirmé.
Quoi qu’il en soit, l’ancienne ministre de la Santé semble apprécier Jean Castex, nommé Premier Ministre le 3 juillet dernier après la démission d’Édouard Philippe. Elle n’a pas hésité à prendre sa défense sur le plateau de LCI alors qu’un chroniqueur le voyait comme un « exécutant ».
Je crois que le terme qui convient, c'est un metteur en œuvre d'une politique, c'est plus ça.
Avait-elle alors rétorqué.
Sur le plateau du 20 heures d’Anne-Claire Coudray, Roselyne Bachelot avait également dit du nouveau Premier Ministre :
On va affronter une crise économique terrible, et Jean Castex est l’homme de la loyauté. Il dit les choses, mais même ses adversaires reconnaissent qu’il ne tient jamais de double langage. Et le président de la République a visiblement choisi Jean Castex précisément pour cela.