Candidate emblématique des Marseillais, Maeva Ghennam est à présent une influenceuse très populaire. Aussi est-elle très active sur les réseaux sociaux, où elle partage régulièrement son quotidien ou ses bons plans avec les membres de sa communauté, quand elle ne se confie pas sur ses états d’âme. Et récemment, elle a pu se rendre compte que la célébrité n’offre pas toujours que des avantages.
C’est ainsi que le 7 août dernier, c’est en larmes que celle qui a affirmé être millionnaire prenait la parole pour annoncer qu’elle était interdite du territoire algérien. "Je ne peux pas rentrer en Algérie pour une erreur que j’ai faite et que je regrette", a-t-elle commencé, avant d’expliquer avoir été assurée, lors de son séjour en Israël pour le mariage de Magali Berdah, qu’elle pourrait revenir dans son pays d'origine sans avoir à faire tamponner son passeport. Seulement, c’était sans compter, d’après elle, la détermination de ses "haters".
Mais ça, c’est le cas pour les personnes qui ne sont pas connues. Et moi, malheureusement, je suis connue. Ce qu’il s’est passé, c’est qu’il y a eu un gros bordel. Tous les gens, tous mes haters, ils ont appelé l’ambassade, ça a fait une grosse polémique, je me suis retrouvée en TT sur Twitter…
Dépitée, Maeva a ensuite accusé certains partisans d’extrême droite d’être à l’origine de cet incident, car ils n’auraient pas digéré le fait de la voir s’afficher avec Sébastien Delogu, député LFI des Bouches-du-Rhône. D’ailleurs, la bimbo avait déclaré lui avoir passé un coup de fil pour l’aider à débloquer la situation.
Un rapprochement inattendu
Sébastien Delogu aura su faire parler de lui cette année. En mai dernier, l'ancien chauffeur de taxi avait perturbé une séance de l’Assemblée nationale en brandissant un drapeau palestinien, alors que le ministre Franck Riester répondait à une question d’Alma Dufour (LFI) concernant la situation à Gaza. Un geste militant qui a été applaudi par les membres de son parti mais lui a valu la plus lourde sanction prévue par le règlement : quinze jours d'exclusion de l'enceinte du Parlement et deux mois de privation de la moitié de ses indemnités.
Cependant, pas de quoi ébranler l'ennemi juré de Cyril Hanouna. Quelques semaines plus tard, il apparaissait dans les stories Snapchat de Maeva, pour inciter ses abonnés à voter pour le Nouveau Front Populaire lors des dernières élections législatives anticipées. "Regardez avec qui on est… Avec le big boss ! On est trop fières de lui, on le soutient à fond", avait lancé l'ex de Greg Yega, au cours d’un déjeuner auquel était également conviée l’influenceuse Saliha Ramdani.
Si certains ont salué la démarche, d’autres ont estimé qu’elle n’était pas sincère et y ont plutôt vu un échange de bons procédés. D'après eux, l’ancienne candidate de télé-réalité aurait été grassement rémunérée pour appeler aux votes. Des allégations démenties par Sébastien Delogu, qui vient de rétablir la vérité sur un autre sujet concernant lui et Maeva.
Un ami influent ?
Quelques jours après s’être lamentée sur les réseaux sociaux, c’est folle de joie que Maeva révélait que sa demande de visa pour l’Algérie avait été acceptée. Grâce à l’intervention musclée de Sébastien Delogu ? Invité de l’émission Chez Zirah, diffusée sur YouTube, l’homme politique de 36 ans s’est expliqué :
Non, moi, elle m’a appelé, elle m’a dit : "Je ne vais pas avoir le visa pour aller en Algérie". J’ai juste appelé le consul, j’ai dit : "Monsieur, voilà son numéro, vous pouvez l’appeler parce qu’il semble qu’elle a un problème". Je ne suis pas rentré dans les détails. (…) Après, il y en a qui ont dit que j’ai mis la pression à un consul… Mais je suis qui, moi, pour mettre la pression à un consul ? Le consul, je l’ai appelé, je lui ai donné son numéro, "Tenez, arrangez-vous avec elle".
Et d’ajouter que "ce soit oui ou non, ce n’est pas à {lui} de régler le problème" :
Je n’ai pas à me mêler de ces problèmes-là et c’est ce que j’ai fait, je ne me suis pas mêlé. J’ai appelé le consul (…) comme je le fais pour des milliers de personnes. C’est pas que c’est une influenceuse et c’est pas parce qu’elle est allée en Israël que je ne dois pas m’occuper d’elle. (…) Moi, je ne suis personne pour juger les gens. Après, peut-être qu’elle a des choses à se reprocher mais si elle a des choses à se reprocher, elle le voit direct avec le consul.
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