Ségolène Royal ne l’a jamais caché : elle déplore la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. Mensonges, pénuries de masques, problèmes d’anticipation… l’ancienne ministre n’a pas été tendre avec Emmanuel Macron. Présente sur le plateau de BFMTV ce dimanche 17 mai 2020, l’ex-compagne de François Hollande a pourtant avoué qu’elle ne regrettait pas ses mots :
Ces critiques ont été très utiles. Et (…) elles auraient dû être entendues, d’où qu’elles viennent. Car je crois qu’un pouvoir en place a tout intérêt à écouter le critiques qui lui sont adressées, car parfois il y a de bonnes idées.
A-t-elle lancé d’un ton affirmé.
Le 14 mai dernier, la sexagénaire avait à nouveau enfoncé l’État sur les ondes de France Inter :
Il y a eu à la fois l'infantilisation. Puis des menaces de sanctions et des mensonges sur les tests. Puis la peur, etc. Bref, espérons que tout cela est derrière nous.
Expliquait-t-elle, tout en précisant que "se taire" était "une attitude dommageable".
"Nous entrons dans une nouvelle phase"
Alors que la France est déconfinée depuis une semaine et que la vie reprend enfin son cours, Ségolène Royal reconnaît qu’il est temps de passer à autre chose :
Vous savez je pense que nous entrons dans une nouvelle phase. Une phase où on a besoin de l’énergie de tous. Ce n’est plus le moment de critiquer, de polémiquer. Tout a été dit à la fois sur les choses positives qui ont pu être faites, notamment sur les décisions économiques, et sur les failles et les manquements.
A-t-elle déclaré.
Bien décidée à garder désormais pour elle ce qu’elle pense des décisions du pouvoir en place, Ségolène Royal aurait de grands projets. En début d’année, elle a évoqué à demi-mot une potentielle candidature à la présidentielle de 2022.