Selon l'hebdomadaire Le Point, J.B., l'ancien chef de Cabinet de Ségolène Royal serait mêlé à une affaire de revente illégale d'animaux protégés. Quatre personnes auraient été appréhendées après certains échanges sur le réseau social Snapchat. Une enquête a été ouverte par le parquet de Versailles pour cession, détention, transport non autorisé en bande organisée d'animaux et espèces non-domestiques.
Des animaux rares
Alertés par certaines activités douteuses sur le réseau social au logo jaune, les enquêteurs ont été intrigués par le profil d'un individu surnommé "bisounours".
Cet homme âgé de 28 ans commercialisait singes, caïmans, lionceaux, tigres, perroquets du Gabon... Des animaux protégés car ils sont menacés d'extinction. Au total, une quarantaine d'annonces ont été publiées. Les bêtes étaient toutes revendues à des particuliers.
Propriétaire d'une immense corne de rhinocéros
L'ancien conseiller de Ségolène Royal aurait récemment acquis une corne de rhinocéros de 2,8 kg. L'objet serait originaire du Congo et est estimé à 80 000 euros. Le trafic de corne de rhinocéros est extrêmement juteux. En Asie, la corne est utilisée afin de soigner certaines maladies cardio-vasculaires.
Un ministre vietnamien s'est également dit guéri d'un cancer grâce à un tel traitement. Pourtant, aucune donnée scientifique n'a jamais prouvé l'efficacité de ce produit.
Dans certains milieux, posséder une corne de rhinocéros est un gage de réussite et il n'est pas rare de voir quelques individus s'offrir ce tel objet en cadeau.
Un trafic omniprésent sur les réseaux sociaux
Selon France Info, le trafic d'animaux sauvages a bondi en quelques années. En cause, les réseaux sociaux, où de nombreuses personnalités s'affichent avec des tigres, des singes ou d'autres animaux exotiques. En France, les forces de l'ordre interpellent régulièrement des individus en possession d'animaux sauvages.
Mais la filière clandestine est tenace et l'organisation bien rodée. Il est difficile de savoir d'où proviennent ces espères rares. Si certaines transitent par l'Arabie saoudite et les pays de l'Est, d'autres pourraient être revendues par des cirques.