Le 10 mars dernier, Ann-Kathrin Stracke, une journaliste allemande âgée de 37 ans, a déposé plainte contre Valéry Giscard d’Estaing. Cette dernière a accusé l’ancien Président de la République de 94 ans de lui avoir mis la main aux fesses à trois reprises le 18 décembre 2018.
Elle avait alors confié à l’AFP y avoir fait le rencontre de Valéry Giscard d’Estaing à l’occasion d’une interview.
Après l’interview, j’ai demandé à pouvoir faire une photo avec M. d’Estaing et mes collègues. Cette photo a été prise par son assistante qui était dans la pièce. J’étais debout à gauche de ’VGE’ et, pendant la photo, il a mis sa main sur ma taille gauche, qui a ensuite glissé plus loin vers mes fesses et est restée là.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris comme a pu le rapporter l’AFP ce lundi 11 mai. Suite à ces accusations qui ont eu l’effet d’une bombe dans le milieu de la politique, la journaliste a bien voulu en dire plus.
« Je me suis sentie humiliée »
C’est au micro d’Europe 1 ce mercredi 13 mai qu’Ann-Kathrin Stracke est revenue sur sa rencontre avec l’ancien chef d’État.
On a demandé une seconde photo, et il a recommencé. Comme la première fois, j’ai essayé de repousser sa main, mais je n’ai pas réussi. J’avais vraiment l’impression qu’il insistait.
Par la suite, alors qu’il lui montrait des photos accrochées au mur, le mari d’Anne-Aymone aurait de nouveau touché la journaliste de manière inappropriée :
Je ne peux pas dire ce qui se passe dans sa tête à ce moment-là. Je me suis tournée vers mes collègues, je leur ai fait signe que j’étais dans une situation dégradante, j’étais très mal à l’aise. Je me suis sentie humiliée.
Affaire à suivre…