Valéry Giscard d'Estaing est de nouveau au cœur de l'actualité médiatique depuis quelques mois pour une bien triste raison : une journaliste allemande a porté plainte pour agression sexuelle. Celle-ci l'accuse d'avoir eu des gestes déplacés lors de leur rencontre remontant au mois de décembre 2018.
Ann-Kathrin Stracke, la journaliste en question aurait rencontré l'ancien président de la république dans le cadre d'une interview. A la fin de l'entrevue, alors qu'ils prenaient une photo souvenir, Valéry Giscard d'Estaing lui aurait mis la main aux fesses à plusieurs reprises.
Valéry Giscard d'Estaing réagit à l'accusation dont il fait l'objet
Une affaire qui intervient dans une nouvelle ère pour les femmes : celle de la libération de la parole en matière d'agressions sexuelles et de viols. Une nouvelle ère qui s'est ouverte grâce au mouvement #Metoo. Très déterminée, Ann-Kathrin Stracke a donc décidé de porter plainte contre l'homme politique.
Une enquête a donc été ouverte par le parquet de Paris... Très discret, Valéry Giscard d'Estaing n'avait jusque-là pas pris la parole. Interrogé ce mercredi 17 juin dans l'émission de Thomas Sotto, RTL Soir, l'ancien président de la république a fait part de sa colère face à l'accusation dont il fait l'objet :
C’est grotesque ! Mais les médias européens et français ont été corrects. C’est une allusion à un événement qui se serait produit il y a deux ans, qui aurait été un geste dont personne n’a gardé le souvenir. Donc c’est manifestement quelqu’un qui cherche à se donner un rôle, une importance qu’elle n’a manifestement pas.
Et celui-ci de conclure :
J’ai trouvé que c’était grotesque et le grotesque ne me blesse pas.