Il a été le porte-parole de sa profession durant la pandémie de coronavirus. Philippe Etchebest n’a eu de cesse d’utiliser sa médiatisation pour tenter d’alerter sur les dangers financiers qu’encouraient les restaurateurs en raison de la fermeture de leurs établissements.
À un point tel que le chef cuisinier est allé jusqu’à échanger avec l’Élysée sur le sujet. Depuis, les choses se sont un peu calmées et les restaurants ont pu rouvrir. Philippe Etchebest a donc rouvert ses établissements.
Il a également retrouvé les plateaux de télévision. Depuis le 20 septembre, Objectif Top Chef est diffusé sur M6 tous les jours. Comme dans les saisons précédentes, Philippe Etchebest cherche LE talent qui intégrera la brigade bleue dans Top Chef.
"J'ai réussi à sortir de l'eau"
Dans le cadre du lancement de l’émission, le chef a accordé une interview à Télé-Loisirs. Il a participé au concept Questions de fans où 4 fans tirés au sort ont pu lui poser leurs questions. Philippe Etchebest s’est notamment confié concernant sa situation financière :
J'ai réussi à sortir de l'eau. Je ne me trouvais pas dans une situation où j'étais très mal. J'ai un restaurant qui fonctionnait très bien. Il fonctionne bien encore, heureusement. Je crois qu'il faut savoir faire preuve de résilience et s'adapter, c'est ce qui fait avancer. J'ai trouvé des solutions pour continuer et mobiliser mes équipes. Cela m'a permis de faire des choses que je n'aurais pas pensé faire. De toute situation, quelle qu'elle soit, il faut en tirer du positif. On n'en est pas encore sortis, loin de là, cela reste compliqué pour tous mais il faut se dire qu'on va y arriver.
Philippe Etchebest revient sur le pass sanitaire
Le chef cuisinier est aussi revenu sur son port théâtral d’un costume de gendarme lors de la mise en place du pass sanitaire :
Sur le fond, je n'étais pas contre le pass sanitaire. Après c'est la forme, la rapidité à laquelle cela a été mis en place et surtout les sanctions qui nous étaient imposées si jamais on n'appliquait pas les règles. 45 000 euros d'amende, 1 an d'emprisonnement : faut arrêter les conneries ! On nous traite pires que des voyous, ce n'est pas possible. Donc cela m'a un peu révolté.