Fraîchement nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, Gabriel Attal a dévoilé la composition de son gouvernement le 11 janvier 2024. Certains ministres, anciennement sous la direction d’Élisabeth Borne, ont conservé leur poste. C’est notamment le cas d’Éric Dupond-Moretti et de Bruno Le Maire. En revanche, Rima Abdul Malak n’a pas été reconduite au ministère de la Culture.
Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris, a été désignée à ce poste. De quoi surprendre une partie de la classe politique. Bon nombre de personnalités du monde de la culture ont également réagi à cette nomination. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette décision de l’Exécutif n’est pas vue d’un très bon œil. De son côté, Pierre Arditi a tenu à prendre la défense de la nouvelle ministre.
"Mais qui est spécialiste ?"
Cette nouvelle équipe gouvernementale fait actuellement l’objet de vifs débats. Certains parlent d’un "petit remaniement", car bon nombre des membres du gouvernement Borne ont été reconduits. Mais c’est la nomination de Rachida Dati qui fait beaucoup jaser. La raison ? L’ex-ministre de la Justice sous le mandat de Nicolas Sarkozy, avait fortement critiqué l’ancien parti politique de Macron baptisé En Marche !.
Pour ne rien arranger, l’ancienne garde des Sceaux est aussi empêtrée dans l’affaire Carlos Ghosn. En effet, la rivale d’Anne Hidalgo est mise en examen pour "corruption passive" et "recel d'abus de pouvoir". Malgré tout, Pierre Arditi a défendu sa nomination au ministère de la Culture. De passage sur les ondes de RTL, le 12 janvier dernier, l’acteur de 79 ans s’est exprimé en sa faveur.
Le procès qu'on lui fait c'est qu'elle n'est pas du bon bord, qu'elle n'est pas spécialiste. Mais qui est spécialiste ? Personne, absolument personne. Qui sait tout sur la culture ? Qui sait ce qu'il faut faire et ce qu'il faudrait faire et surtout qui le fait ? Personne ou pratiquement personne.
Pierre Arditi soutient Rachida Dati
Tout laisse à penser que le retour au gouvernement de l’ancienne des Républicains ne fait pas l’unanimité. Quoi qu’il en soit, la femme politique peut compter sur le soutien de Pierre Arditi, qui a été victime d’un malaise.
On les décapite avant qu'ils aient pu se servir de leur tête. Comment peut-on juger quelqu'un avant qu'il ait fait quoi que ce soit ? C'est grotesque. Non mais je vois très bien, c'est : elle a pas le bon look, c'est pas le bon truc, il aurait fallu quelqu'un d'autre. Bon, c'est pas comme ça que ça se passe.
Voilà qui est clair !