Dans la tourmente depuis le documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste de Marie Portolano, Pierre Ménès est sorti de son silence. Le journaliste, qui a été accusé de harcèlement sexuel par ses collègues féminines, s'est confié à nos confrères de Téléstar.
"Mon honneur a été sali"
Ainsi, il a confirmé son départ de Canal+, où il officiait comme chroniqueur depuis quelques années. "J'ai voulu partir parce que ça fait quatre mois que je souffre énormément", confie-t-il avant de préciser :
Mon honneur a été sali. Je suis en dépression. Je ne me voyais pas retravailler avec des gens qui m'ont tourné le dos au pire moment. J'ai trop de fierté, je n'aurais pas pu.
Une affaire qui a également fait souffrir sa compagne, sa mère et ses enfants. "Je ne comprends pas qu'on me reproche des choses qui se sont passées il y a 10, 7 et 5 ans", poursuit Pierre Ménès, qui explique :
Les vidéos des deux baisers à Isabelle Moreau et Francesca Antoniotti ont tourné en boucle à partir du 22 mars, le lendemain de la diffusion du documentaire de Marie Portolano. Je n'ai aucun regret pour le baiser fait à Isabelle parce que je n'ai senti aucune gêne de sa part. C'était potache. Francesca, c'est différent. Je ne suis pas fier. J'ai embrassé six personnes parmi lesquels quatre hommes, personne n'a porté plainte. Mes consoeurs n'ont jamais cessé de m'envoyer des sms très amicaux, bien après les faits qui me sont aujourd'hui reprochés. C'est pour ça que je ne comprends rien.
"Il n'y a aucun témoin"
Mais s'il assume ces baisers forcés, Pierre Ménès avoue toutefois ne pas se souvenir d'avoir soulevé la jupe de Marie Portolano et lui avoir mis une main aux fesses. "Je ne dis pas que ça n'est pas arrivé, je dis que je ne m'en rappelle pas", précise-t-il, avant d'ajouter :
Ce qui est dingue, c'est que Marie raconte que ça s'est passé sur une séance photo après une émission. Sur le plateau, il y avait le public, l'équipe technique, le photographe, des caméras partout mais il n'y a aucun témoin.
Blessé par toute cette polémique, Pierre Ménès semble toutefois en tirer des leçons. "Je suis quelqu'un de foncièrement gentil, d'affectueux, de tactile... Maintenant, j'ai compris qu'il fallait que je tempère ce genre de comportement qui est mal interprété, mal vu. Depuis quatre mois, je suis pétrifié", avoue-t-il.
"Je ne veux pas donner raison aux pourris qui ont cherché à me tuer"
Eprouvé par toute cette affaire, Pierre Ménès souhaite désormais "oublier ces quatre mois horribles et douloureux". Pas question donc de broyer du noir. Non, il a déjà des projets en tête pour la rentrée. En effet, il compte notamment lancé sa plateforme sur laquelle il partagera "des vidéos, des textes, des notes, des pronostics, des analyses, des lives, Le Pierrot Face Cam".
Et de conclure :
Je ne veux pas donner raison aux pourris qui ont cherché à me tuer. Je vais me reposer et leur montrer, à la rentrée, que Pierre est toujours là.