L’incarcération de Pierre Palmade a amené la prison de Bordeaux-Gradignan à mettre en place une organisation spéciale. Selon Le Figaro, les surveillants de l’établissement déplorent un dispositif éreintant.

Les conditions de détention de Pierre Palmade

Condamné à 5 ans de prison, dont 2 ans ferme, pour blessures involontaires, Pierre Palmade est détenu depuis le 9 décembre à Bordeaux-Gradignan. 

Selon Le Figaro, il se fait surveiller de très près par les gardiens qui déploreraient une “contrainte usante”. En effet, son statut médiatique aurait contraint la prison à mettre en place une organisation particulière.

Comme indiqué dans une note interne que Le Figaro a pu obtenir, l’incarcération de Pierre Palmade “implique deux observations quotidiennes”. En effet, les agents responsables de sa surveillance doivent faire un signalement de “tout élément qui attire l’attention” ou “en contradiction avec les habitudes de l’intéressé”.

StarMag.com
Pierre Palmade @BENHAMOU LAURENT-GUSTINE GILLES-SIPA

L’humoriste placé sous haute surveillance

Par ailleurs, l'ouverture de la cellule nécessite chaque fois la présence d’un gradé ou d’un officier. Ce dernier doit faire un compte rendu des faits et gestes du détenu. Aussi, les déplacements effectués par Pierre Palmade en dehors de sa cellule ne peuvent se faire sans un blocage des mouvements des autres détenus.

Enfin, les échanges qu’il doit faire avec ses avocats ou le service pénitentiaire d’insertion et de probation doit aussi se faire en quartier d’isolement si possible. “Il faut faire des rondes toutes les heures, de jour comme de nuit, car il est une priorité pour la direction”, a expliqué une source au Figaro.

En ce qui concerne le courrier que l’humoriste reçoit ou envoie, Le Figaro indique qu’ils doivent tous être filtrés. C’est également le cas pour ses communications téléphoniques. Par ailleurs, son linge doit faire l’objet d’un contrôle. Puis, en cas d’extraction médicale, une procédure de sécurité a lieu pour préserver l’anonymat du détenu.