Suivie par des millions d’internautes, Poupette Kenza est l’une des influenceuses françaises les plus populaires de sa génération. La jeune femme s’est rendue célèbre en partageant son quotidien de mère de famille, pas toujours de tout repos avec deux enfants en bas âge. Aux côtés de son mari Allan, avec qui elle a connu quelques zones de turbulences, Kenza Benchrif, de son vrai nom, élève Seyana, 3 ans, et Khalis, qui est né en mai 2022. Comme nombre de leurs collègues, le couple s’est installé à Dubaï, où il vit la vie de rêve dans un cadre luxe. Mais actuellement, ceux qui se sont mariés en 2021 vivent une véritable descente aux enfers.
En effet, alors qu’elle était de retour en France pour assister à un mariage, Poupette Kenza a été interpellée par la police dès son arrivée. Accusée de "tentative d’extorsion en bande organisée" et d’"association de malfaiteurs", l’influenceuse a été mise en examen le 7 juillet 2024, avant d’être placée en détention provisoire. Comme l’a précisé le parquet de Rouen, le juge des libertés et de la tentation a refusé sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire, estimant qu’elle présente un risque de tentative de fuite à l’étranger.
Une affaire sordide
Selon les premiers éléments de l’enquête, tout a commencé lorsqu'un couple aurait porté plainte contre un dénommé Amadou. Ce dernier aurait fait pression sur les présumées victimes pour récupérer la somme de 200 000 euros, allant jusqu’à les menacer de s’en prendre à leurs enfants. Arrêté par les forces de l’ordre, l’individu, qui s’appelle en réalité Éric Love O.O., a révélé lors de son interrogatoire avoir été contacté par une "influenceuse à Dubaï", pour régler un différend. C’est ainsi qu’il a lâché le nom de Poupette Kenza, qui a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés.
Alors qu’elle est enceinte de son troisième enfant, il se dit que Poupette Kenza vivrait très mal son incarcération et ferait des crises d’hystérie. Selon certaines rumeurs, la jeune maman aurait même été internée dans un hôpital psychiatrique :
Elle aurait été transférée hier soir en HP à Rouen suite à plusieurs grosses crises de nerfs en cellule. Toujours d'après ma source, la situation était vraiment ingérable. Poupette jetait au sol tout ce qui se trouvait dans sa cellule, criait, pleurait...
A balancé Aqababe ce dimanche 14 juillet, visiblement mal renseigné.
Car dès le lendemain, l’un des avocats Poupette Kenza a démenti l'information via un communiqué posté sur les réseaux sociaux :
Si le statut de personnalité de Mme Benchrif entraîne une attention accrue du public et des médias concernant son dossier, la défense s’alarme des nombreuses fausses informations qui circulent à son sujet sur les réseaux sociaux. L’une de ces allégations infondées consisterait à répandre la rumeur selon laquelle Mme Benchriff serait en réalité internée au sein d’un hôpital psychiatrique. Il n’en est rien.
A écrit Me Mourad Battikh, qui a ajouté que sa cliente, "souhaite que l’information judiciaire - qui consiste à rassembler les éléments nécessaires à la manifestation de la vérité - puisse se dérouler sereinement, loin de l’agitation médiatique".
Un mari en cavale ?
Selon les informations de Clément Garin, la justice aurait sommé Allan, le mari de Poupette Kenza, de rentrer immédiatement en France afin de faire la lumière sur le rôle qu'il a pu jouer dans toute cette affaire. Mais alors que sa venue pourrait "accélérer" la remise en liberté sous conditions de sa femme, le père de famille aurait pris la décision de rester à Dubaï et de la "laisser en détention", tout en espérant "qu’elle n’accouche pas en prison". Toujours selon le journaliste, Allan craindrait que ses enfants ne "soient placés" s'il venait à connaître le même sort que son épouse.