La situation se corse pour Kenza Benchrif, de son vrai nom. L’influenceuse de 24 ans, suivie par plus de 1,3 million d’abonnés sur TikTok, est en effet impliquée dans une affaire d’extorsion. Installée à Dubaï, la jeune femme a été interpellée par la police dès son arrivée en France. Mise en examen ce dimanche 7 juillet 2024, Poupette Kenza a été placée en détention provisoire.

Alors que ses avocats, Me Mourad Battikh et Jérémy Kalfon, ont demandé sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, le juge des libertés et de la détention a ordonné son maintien en détention provisoire. Le parquet de Rouen estime qu’elle présente un risque de tentative de fuite à l’étranger.

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Poupette Kenza @ DR

Poupette Kenza reste en prison

Selon une source judiciaire, un couple aux revenus confortables avait déposé plainte contre un certain Amadou. Les présumées victimes ont "fait l'objet de diverses surveillances" (installation de caméras à proximité de leur domicile, balise GPS sur leur véhicule…). Le "gros bras" aurait fait pression et menacé de s’en prendre physiquement à eux afin de récupérer la somme de 200 000 euros.

Interpellé par les forces de l’ordre, l’individu, qui s’appelle en réalité Éric Love O-.O., avait une grenade sur lui. Interrogé par les enquêteurs de la police judiciaire de Rouen, il a affirmé avoir été engagé par une "influenceuse à Dubaï" pour régler un différend. Il s’avère que la commanditaire présumée ne serait autre que Poupette Kenza, taclée par Booba.

Incarcérée pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "association de malfaiteurs", l’influenceuse reste en détention provisoire. Frédéric Teillet, procureur de la République de Rouen, s’est exprimé sur cette affaire auprès du Parisien.

L’influenceuse nie toute accusation de tentative d’extorsion

Face aux enquêteurs, Poupette Kenza aurait gardé le silence. Et la femme d’Allan, père de ses deux enfants, nie être la commanditaire d’une tentative d’extorsion.

Madame Kenza Benchrif réserve ses explications à la justice (…) et ne souhaite pas transformer cette procédure en un pugilat médiatique qui nuirait à la sérénité de l’information et à la recherche de la vérité (…) Cette dernière dément avoir eu le rôle qu’on lui prête dans ce dossier, qu’elle a au contraire été spoliée d’une importante somme d’argent et que des procédures ont été engagées à ce sujet.

Il appartient désormais à la justice de démêler le vrai du faux dans cette affaire.