Ce mercredi 20 novembre 2024 marque l'ouverture du procès de Pierre Palmade. En février 2023, alors qu’il était au volant de sa voiture sous l’emprise de la drogue, l’humoriste a provoqué un grave accident de la route. Trois personnes ont été grièvement blessées : un père et son fils, ainsi qu’une femme enceinte de six mois, qui a perdu son bébé dans l’accident.

"Pierre Palmade est à la barre..."

Jugé pour blessures involontaires, Pierre Palmade est apparu entouré de ses deux avocats au tribunal judiciaire de Melun. Ce procès, très médiatisé, a déjà donné lieu à la diffusion de certaines images sur X, anciennement Twitter.

Un détail a particulièrement interpellé nos confrères de BFM TV, présents sur place. "Pierre Palmade est à la barre. Il a beaucoup grossi", rapportent-ils. Ils précisent que l'ancien meilleur ami de Muriel Robin semble avoir "quelques difficultés" à se déplacer.

Le procès a débuté avec une prise de parole de l’humoriste, qui a décliné son identité. "Je suis Pierre Palmade et je suis né le 23 mars 1968", a-t-il déclaré.

Le statut du fœtus évoqué

L’avocat des parties civiles a ensuite pris la parole pour évoquer le statut du fœtus décédé lors de l’accident. "Mila était enceinte de six mois. On sait aujourd’hui que cet enfant, Solin, car c'est le nom choisi par ses parents, était viable au moment de l’accident", a-t-il expliqué.

Pour rappel, le comédien est jugé pour blessures involontaires et non pour homicide involontaire. En effet, bien que le bébé ait été viable à la naissance, il n’était pas vivant. Une jurisprudence constante de la Cour de cassation stipule qu’"un enfant n’existe pas en tant que personne légale tant qu’il n’est pas né".

Cette décision a provoqué la colère des victimes et de leur avocat. "Le droit protège mieux les animaux que les enfants à naître. Les œufs de certains oiseaux sont mieux protégés que les fœtus en France. C’est ahurissant", a estimé Me Mourad Battikh. Ce dernier a "demandé solennellement" au tribunal "de faire évoluer cette jurisprudence". Une demande à laquelle s’est opposée la procureure de la République.