Dans le film d’action Elyas, de Florent-Emilio Siri, Roschdy Zem incarne le personnage principal. En effet, l’acteur césarisé s’est glissé avec brio dans la peau d’un ancien militaire des Forces Spéciales. Il devient garde du corps d’une adolescente et de la mère de cette dernière.

À titre d’information, le long-métrage est attendu en salles à partir du 3 juillet 2024. Le comédien de 58 ans enchaîne ainsi les interviews pour en faire la promotion.

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Roschdy Zem dans Elyas @ Instagram

Ce mercredi 19 juin 2024, l’acteur qui joue dans du film Commis d’office était venu sur le plateau de France Inter. Au cours de l’entretien, Léa Salamé a alors demandé l’avis de son invité sur le climat politique actuel. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le quinquagénaire n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.

Roschdy Zem cash sur la montée du RN

Issu d’une famille modeste d’origine marocaine, l’acteur a été victime de discrimination raciale à ses débuts. En effet, l’intéressé a révélé au micro de France Inter qu’il a déjà été écarté d’un tournage.
Et pour cause, "l’actrice principale ne souhaitait pas partager l’affiche avec un arabe". Profondément affecté par son éviction, le jeune homme avait songé à mettre un terme à sa carrière.

Continuant sur sa lancée, Roschdy Zem a réagi à la percée du RN aux Européennes. Il a ainsi interpellé les électeurs qui ont voté pour l’extrême droite. "La colère se traduit par un vote en grande partie pour le Rassemblement national, quelque part, on l’a un peu cherché", a-t-il confié.

Et d’expliquer :

Je crois qu’on est confrontés à quelque chose qui n’a selon moi rien d’étonnant. À partir d’un moment où un gouvernement, et ceux qui l’ont précédé, a abandonné la politique sociale, c’est comme ça que naissent les extrêmes.

"La réponse ne se trouve pas dans ce parti"

Loin d’adhérer à l’extrême droite, Roschdy Zem a tenu à faire savoir que le RN n’est pas la solution pour résoudre la crise généralisée en France. Et là encore, celui qui aurait été en couple avec l’ex-star de TF1 Claire Chazal n’a pas mâché ses mots.

Il faut expliquer aux gens que la réponse ne se trouve pas dans ce parti. Qui est pour moi un parti xénophobe qui commence déjà à prendre des mesures liberticides.

Une prise de position qui ne risque pas de faire l’unanimité.