Les images diffusées en boucle sur les chaînes d'information glacent le sang. Le vendredi 8 septembre 2023, à 23h11, un séisme d'une ampleur terrifiante a secoué la région montagneuse au sud de Marrakech, avec son épicentre dans la province d'Al-Haouz. Les conséquences sont tragiques. Deux jours seulement après la catastrophe, le Maroc pleure déjà la perte de 2500 vies humaines et la destruction de villages entiers.
Dans ces moments sombres, la solidarité est primordiale, mobilisant même de nombreuses personnalités. Gad Elmaleh a lancé un appel aux dons et envisage d'organiser rapidement un gala ou une émission de bienfaisance. Jamel Debbouze, quant à lui, s'est immédiatement rendu au Maroc pour apporter son soutien.
Une démonstration touchante de solidarité en temps de crise
Jamel Debbouze, fondateur du célèbre festival Marrakech du rire qu'il anime depuis 2011, entretient un lien profond avec le Maroc. C'est pourquoi, face à la catastrophe, il a pris immédiatement l'avion pour offrir son aide. Ce lundi 11 septembre 2023, les caméras de BFMTV l'ont filmé dans un centre de transfusion sanguine, faisant un don de sang bon matin. Dans des mots empreints d'émotion, il a sobrement déclaré :
Je suis très ému d'être ici. On a eu l'occasion de voir un peu toute cette solidarité. Elle est incroyable, il faut la filmer, il faut la transmettre. Il faut voir comment les Marocains sont solidaires les uns avec les autres.
Jamel Debbouze, “c'est mon devoir”
Le séisme qui a frappé le Maroc a généré des données divergentes sur sa magnitude, avec 6,8 selon l'Institut de géophysique américain et 7 selon le Centre marocain pour la recherche scientifique et technique. La ville de Marrakech, où se trouve actuellement Jamel Debbouze, a été touchée, avec des bâtiments de la médina, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, s'effondrant partiellement. Même les remparts historiques du XIIe siècle ont subi des dommages, selon BFMTV.
Dès le départ, Jamel Debbouze avait annoncé son intention de se rendre sur place, déclarant sur TF1 :
J'ai envie d'aller auprès de ceux qui ont été choqués et éprouvés et de m'asseoir à côté d'eux, comme on réconforte quelqu'un dans le deuil. De tendre la main physiquement à une personne qui est dans la détresse, c'est mon devoir.
Parallèlement, il envisage, avec Arthur, une initiative pour collecter davantage de fonds. Le mari de Mélissa Theuriau sait très bien que conseiller c’est bien, mais aider c’est mieux.