Snoop Dogg va-t-il avoir à se défendre face à ses juges ? Au sommet de sa carrière, la star du gangsta rap fait l’objet d’une accusation d'agression sexuelle. C’est l’une de ses anciennes danseuses qui a déposé plainte contre celui qui doit se produire sur scène ce dimanche 13 février lors du Super Bowl, le match final du championnat de football américain. D’après la plaignante, Snoop Dogg, ainsi que l’un de ses associés, Donald Maxwell, surnommé Bishop Don "Magic" Juan, auraient abusé d’elle durant une soirée à Los Angeles. Les faits se seraient déroulés il y a près de dix ans, en 2013.
Une agression sexuelle dans les WC
La jeune femme, qui a souhaité conserver l’anonymat, a expliqué qu’après avoir passé la soirée dans un studio d’enregistrement, Donald Maxwell lui aurait aimablement proposé de la déposer chez elle. Mais c’est à son propre domicile que l’associé du rappeur, ancien proxénète, aurait ramené la danseuse. Il l'aurait ensuite forcée à avoir un rapport sexuel. Le lendemain, tous deux auraient retrouvé Snoop Dogg au studio, afin qu’elle y passe une audition.
Alors qu’elle se trouvait dans les locaux, la présumée victime aurait ressenti une envie pressante. Elle affirme que c’est à ce moment-là que Snoop Dogg l'aurait rejointe aux toilettes pour la forcer à lui faire une fellation. Après une tentative d’arrangement privé qui n’a pas abouti, la danseuse a alors décidé de porter plainte contre l’interprète de Beautiful et son associé ce jeudi 10 février.
Snoop Dogg serein
Un dépôt de plainte qui ne semble pas franchement inquiéter celui qui s’apprête à lancer sa propre marque de hot-dog. En effet, sur son compte Instagram, Snoop Dogg a posté un message implicite à propos de la plainte dont il fait l’objet. La star de 50 ans a évoqué les femmes vénales en publiant que “la saison des croqueuses de diamants” était “ouverte”. Une phrase accompagnée de plusieurs emojis représentant un juge, un policier et un sac rempli de dollars.
Récemment, le père de trois enfants a racheté le label Death Row Records, qui l'avait signé lorsqu'il a fait ses débuts dans le rap. Il récupère ainsi le poste de PDG de Suge Knight, condamné en 2018 à 28 ans de prison pour le meurtre de Terry Carter, l'un de ses anciens amis.