Très éprises l’une de l’autre, Amélie Mauresmo et sa compagne Marie-Bénédicte Hurel ont décidé de sauter le pas et se sont dit "oui" en 2020. Mais alors qu’elles semblaient filer le parfait amour, le rêve conjugal a viré au cauchemar. C’est ainsi que l’an dernier, l’ancienne star de tennis a demandé le divorce. Mais elle ne s’est pas arrêtée là puisque comme la révélé France Bleu ce mercredi 24 janvier 2024, Amélie Mauresmo a porté plainte contre sa femme, qu’elle accuse de harcèlement.

Ce mardi 23 janvier 2024, la directrice du tournoi de Roland-Garros s’est constituée partie civile durant le procès qui l’opposait à son épouse, devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Bayonne. Au cours de l’audience, Amélie Mauresmo a confié "vivre un enfer" quotidien à cause des multiples humiliations, chantages et insultes, notamment par SMS, que lui ferait subir Marie-Bénédicte Hurel. Aussi, la maman d’Aaron, 9 ans, et Ayla, 6 ans, s’est vue prescrire une interruption total de travail (ITT) de dix jours et a pris l’habitude de se réfugier chez sa nouvelle compagne, "une surfeuse de Biarritz", a indiqué France Bleu.

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Amélie Mauresmo @ Pierre Lahalle/Presse Sports

Deux versions qui s’opposent

De son côté, Marie-Bénédicte Hurel a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés, lors de sa garde à vue au commissariat de Biarritz, en septembre 2023. Trois mois plus tard, les deux femmes se sont fait face lors d’un procès qui s’est déroulé à huis clos, "en raison des faits qui relèvent de la sphère privée et de la personnalité publique d’Amélie Mauresmo", a fait savoir Me Laurie Delpont, qui défend les intérêts de l’ancienne sportive.

Quant aux avocats de Marie-Bénédicte Hurel, ils ont affirmé que leur cliente n’a jamais contacté Amélie Mauresmo avec l’intention de la harceler. "Les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien", a déclaré Me Thierry Sagardoytho. Et d’assurer que "personne n’a entendu de tels propos", concernant les insultes présumées qu’aurait reçues Amélie Mauresmo.

Verdict dans quelques semaines

L’avocat a également déploré une éventuelle "instrumentalisation d’une plainte artificielle dans la perspective du divorce". La défense a ainsi plaidé la relaxe pure et simple de la sexagénaire, mais n’aura pas su convaincre. À l’issue de trois heures d’audience, le parquet a finalement requis une peine de dix mois de prison avec sursis contre la prévenue. Le jugement sera rendu le 13 février 2024.