Classé quarante-neuvième à l'ATP (Association of Tennis Professionals), Benoît Paire fait partie des meilleurs joueurs de tennis français, derrière Gaël Monfils et Richard Gasquet. Mais s'il est célèbre pour ses performances sportives, le joueur est aussi réputé pour ses coups de sang et ses grosses colères.
D'ailleurs, son attitude insolente sur les courts ou ses sorties médiatiques provocatrices lui ont valu de ne pas être retenu par la Fédération française de Tennis pour représenter la France aux Jeux Olympiques de Tokyo. Mais cette sanction ne lui a visiblement fait aucun effet.
Benoît Paire s'emporte durant le match
Ce lundi 30 août, le chéri de Julie Bertin, disputait son premier match de l'US Open, qui se déroule à New York. Et pendant qu'il affrontait le Serbe Dusan Lajovic, Benoît Paire a complètement perdu son sang-froid.
Avant la fin du deuxième set, (qu'il a perdu comme le premier), le sportif est subitement devenu fébrile. Il a violemment pris à partie un spectateur qui se serait permis de parler pendant l'échange, l'insultant copieusement :
Fils de p*te ! Gros fils de p*te, t'as compris ?
Hors de lui, Benoît Paire s'est ensuite adressé à l'arbitre et lui a demandé en anglais :
Donc, tout le monde peut parler pendant le point et ça va ?
Il a fini par donner un violent coup de raquette dans le parasol installé au-dessus de sa chaise au bord du court.
Pour cette saute d'humeur, le tennisman français a écopé d'un point de pénalité. Benoît Paire s'était déjà agacé au cours du match après avoir volontairement envoyé une balle dans les tribunes. Une action qui lui a valu un avertissement.
Finalement, le sportif de 32 ans s'est incliné en quatre sets face à Dusan Lajovic et est désormais éliminé de la compétition.
Un joueur désabusé ?
Malgré son palmarès plus qu'honorable, il semblerait que Benoît Paire ne prenne plus autant de plaisir à pratiquer le tennis. Notamment en cette période de crise sanitaire, pendant laquelle les spectateurs ont été interdits de courts. Il avait ainsi avoué lors d'une conférence de presse :
Que je gagne ou que je perde, j'en ai rien à cirer, ça me passe à des années-lumière. Gagner ou perdre dans des conditions pareilles, je m'en fous. Je n'ai plus l'étincelle.
Et d'ajouter qu'il était uniquement satisfait d'empocher ses "12 000 balles" avant de pouvoir rentrer chez lui.
À votre avis, Benoît Paire retrouvera-t-il un jour cette flamme qui animait jadis son amour du tennis ?