Cristiano Ronaldo est toujours à l’isolement après avoir été testé positif au coronavirus le 13 octobre dernier. Le capitaine de l’équipe de football du Portugal avait été déclaré atteint par le virus deux jours après un match contre la France.
Contraint de se retirer de la Ligue des nations, le joueur de la Juventus est depuis lors sous le feu des critiques. Même s’il a soigneusement évité de réapparaître en public et de casser sa quarantaine, Cristiano Ronaldo est accusé d’avoir transgressé le protocole sanitaire.
Un retour en Italie en pleine quarantaine
Après avoir été testé positif au coronavirus, le joueur a en effet quitté le Portugal à bord d’une ambulance volante privée. Il s'est rendu à Turin où se trouve son domicile actuellement.
Et cette action, effectuée en plein rebond international de l’épidémie ne passe pas auprès des autorités. Le ministre italien des Sports, Vincenzo Spadafora, l’a affiché publiquement en déclarant à la télé publique Rai 3 :
Cristiano n’a pas respecté le protocole. Une enquête du parquet fédéral est en cours pour le prouver.
Le joueur est donc carrément sous le coup d’une enquête. On ignore toutefois encore les sanctions qu’il encourt s’il est reconnu coupable.
Cristiano Ronaldo a nié les accusations
Vincenzo Spadafora a également livré son sentiment personnel à l’égard de cette affaire. Pour lui, le joueur a bien violé le protocole sanitaire en place, à moins « d’une autorisation spécifique des autorités de santé ». Il a aussi rappelé que le devoir de Cristiano Ronaldo était de respecter les règles comme tout le monde :
Le virus nous a appris que personne n'est à l’abri.
Cristiano Ronaldo a récusé ces affirmations en déclarant respecter le protocole :
Je suis toujours à la maison, je prends des bains de soleil, pour laisser passer le temps. Je respecte le protocole, je ne l'ai pas enfreint, comme on l'a dit : c'est un mensonge.
Il a également justifié son retour du Portugal :
Je suis revenu du Portugal parce que mon équipe et moi avons veillé à respecter toutes les procédures.
Son club, la Juventus, a défendu son joueur en publiant un communiqué pour indiquer que les autorités de santé avaient autorisé le vol depuis le Portugal.