C'est une tâche impossible à effacer de l'histoire du sport mondial. En 2006, Floyd Landis, coureur cycliste américain remporte le Tour de France. Mais, comme son ancien coéquipier Lance Armstrong, il est contrôlé positif. Quatre ans plus tard, il confessera finalement avoir pris des produits dopants. Mais alors que quatorze ans sont passés, le natif de Farmersville en Pennsylvanie s'est refait une vie, loin de l'attention médiatique.

Floyd Landis, roi du cannabis

L'homme de 44 ans, s'est installé à Leadsville, dans le Colorado. Un Etat américain qui, comme d'autres régions du monde, autorise la culture et la vente du cannabis à usage thérapeutique. Il s'est donc lancé dans ce domaine avec une boutique baptisée "Floyd's of Leadsville".

Floyd Landis y vend différents produits à base de cannabis, explique le Parisien qui a pu rencontrer le cycliste. Celui-ci assume avec humour la situation.

Je vous vois venir. Vous allez me dire : après la dope, Floyd s'est lancé dans la drogue. Il n'en sortira décidément pas...

Il explique surtout que cela lui a permis de se remettre de cette période difficile. En effet, il a été le premier vainqueur du Tour à être déclassé.

Après 2006, je suis tombé bas, très, très bas. J'ai sombré dans une grande souffrance. J'ai pris plein de saloperies que le cannabis a remplacées. La marijuana m'a permis de dormir.

A la différence de Lance Armstrong, Floyd Landis n'a pas été contrait à rembourser plusieurs millions de dollars.