Alors que le coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris a été lancé le 26 juillet 2024, les épreuves de triathlon ont eu lieu ce mercredi 31 juillet 2024, à 8 heures, sous le pont Alexandre III. C’est après plusieurs jours de fortes pluies que les triathlètes féminines se sont jetées dans les eaux de la Seine, avant que les hommes ne fassent de même en fin de matinée. Et il faut croire que malgré tous ses efforts, la mairie de Paris n’a pas réussi à faire du fleuve parisien un endroit propice à la baignade.
Des eaux toujours autant polluées ?
En effet, après sa course, où elle est arrivée en 24ème position, Jolien Vermeylen a poussé un coup de gueule auprès de la chaîne flamande VTM, expliquant avoir "bu beaucoup d’eau" et "senti et vu des choses" dont elle se serait bien passée :
Donc, on saura demain si je suis malade ou pas. Ça n’a pas le goût de Coca-Cola ou de Sprite, évidemment. En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser.
A-t-elle déclaré, balançant au passage que "la Seine est sale depuis cent ans, alors ils ne peuvent pas dire que la sécurité des athlètes est une priorité. C’est des conneries".
Contrariée, l’athlète belge a continué en faisant part de sa désillusion : "Nous avions déjà pensé que le jour de la course, l’eau serait miraculeusement bonne, et regardez… Il a plu cette nuit, donc ça ne peut pas être bon. Mais quand même : un miracle", a-t-elle déploré.
Si la course n’avait pas eu lieu, ça aurait été une honte pour l’organisation, pour Paris, pour la France. C’était aujourd’hui ou jamais, et ils ne pouvaient pas annuler complètement la course non plus. Maintenant, ils doivent juste espérer qu’il n’y aura pas trop d’athlètes malades.
A indiqué Jolien Vermeylen, qui a précisé avoir pris des probiotiques et bu du Yakult, une boisson lactée japonaise, avant l'épreuve nautique.
Pour finir, la jeune femme de 30 ans a assuré avoir rencontré des problèmes avec le courant de la Seine. "Le courant ne doit pas dépasser 1.0 m/sec et je pense qu’il était autour de 0.9. À un moment, nous sommes passés devant un bateau et nous n’avancions pratiquement pas. Donc oui, ça aussi c’était miraculeusement bon", s’est-elle souvenue.
Des efforts vains ?
Pourtant, durant plusieurs semaines, de lourds travaux d’assainissement ont été entrepris afin d’améliorer la qualité des eaux du fleuve et de les rendre conformes aux normes européennes prévues par la Directive eux de baignade (2006/7/CE). Et la mission semblait réussie puisque c'est très fière du travail accompli qu'Anne Hidalgo faisait son premier plongeon dans la Seine le 17 juillet dernier.
C’est du bonheur. On rêve de cela depuis des années et des années. On a travaillé très, très dur. Et là, vous descendez dans l’eau, ça paraît naturel,
S’était-elle exclamée, au micro de France Info.
Quelques jours avant elle, c’est Amélie Oudéa-Castéra qui faisait trempette devant les caméras. Une initiative qui n’aurait pas vraiment plus à la maire de Paris. Cependant, la ministre des Sports a tenu le même discours que son homologue. "Fabuleux, fabuleux ! Quel bonheur… C’est juste génial ! Bonheur total. Promesse tenue, engagement tenu, pari tenu (…) C’est extraordinaire, c’est hyper émouvant ! Elle est douce en plus, elle est bonne, 20 degrés, génial !", avait-elle affirmé auprès de BFMTV.
D'ailleurs, elle a confié n'avoir eu aucun "effet secondaire", ni gardé de séquelles de sa chute qui a beaucoup amusé la Toile.