Décidément, le natif de Bondy a explosé tous les compteurs sur la pelouse et en dehors. Kylian Mbappé a été le principal artisan de la victoire des Bleus à la Coupe du monde en 2018. Et en 2022, il n’a également pas démérité. Au Paris Saint-Germain, l’attaquant a aussi fait trembler les filets des plus grands clubs européens. Pourtant, le prodige du ballon rond a décidé de quitter le club de la capitale pour rejoindre le Real Madrid.

Évidemment, les répercussions sportives de son départ sont importantes. Il en est de même sur le plan financier. Le joueur du PSG a en effet rapporté des centaines de millions d’euros aux caisses de l’État, depuis son arrivée en 2017. Et pour cause, il a payé ses impôts en France.

Plus de 260 millions d’euros d’impôts

C’était un rêve d’enfant qui se réalise pour Kylian Mbappé, lui qui est un grand fan de Cristiano Ronaldo, l’une des anciennes grandes stars du club espagnol. Et il faut dire que les supporters des Merengues attendaient depuis longtemps son arrivée. C’est désormais chose faite. Et son impressionnant salaire a d’ailleurs été dévoilé.

En sept ans, la star du football a bien renfloué les caisses de l’État français. Luc Arrondel, économiste et directeur de recherche au CNRS, en a fait l’addition financière, comme le rapportent nos confrères de chez Public. Le premier contrat de Kylian Mbappé, de 2017 à 2022, au PSG était aux alentours de 20 millions d’euros brut par an. Tous les ans, le joueur a payé 2,5 millions de cotisations salariales, 5,3 millions de cotisations patronales et 9 millions d’impôt sur le revenu.

L’État français aurait ainsi empoché 84 millions d’euros. Et après sa prolongation en 2022, le montant s’élèverait à 177 millions. Kylian Mbappé aurait donc rapporté aux finances publiques 261 millions d’euros en sept ans.

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Kylian Mbappé @ Instagram

Kylian Mbappé au Real Madrid, une importante perte fiscale

Cette année, la situation va cependant changer. Et pour cause, le capitaine des Bleus va désormais porter les couleurs du Real Madrid. Il s’agit d’un important manque à gagner pour les finances publiques. Malgré tout, les bénéfices de ses sociétés et ses primes perçues en équipe de France seraient, aux dernières nouvelles, reversées à des associations françaises. Un lot de consolation pour l’État.