Voilà une nouvelle affaire de mœurs qui secoue le monde du football. Selon les informations du quotidien suédois Expressen, une plainte pour viol et agression sexuelle aurait été déposée contre Kylian Mbappé après son séjour à Suède, où il s’est rendu la semaine dernière. D’après les informations de la presse scandinave, les faits se seraient déroulés dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 octobre 2024, dans un hôtel de Stockholm, où séjournait le sportif, ainsi que des membres de son entourage.
Après son passage à l’hôpital, où elle aurait fait constater des lésions physiques, la victime présumée aurait été entendue dès le lendemain par la police et aurait porté plainte :
Cette femme, dont nous ne connaissons pour l’instant ni l’âge ni la nationalité, aurait désigné Kylian Mbappé comme étant son agresseur.
A-t-on appris dans les colonnes d’Expressen, ce lundi 14 octobre 2024.
S’il n’a pas été officiellement inculpé par les autorités suédoises, Kylian Mbappé est toutefois "raisonnablement soupçonné" des faits qui lui sont reprochés et une enquête a été ouverte. Ce même jour, les enquêteurs se sont déplacés à l’hôtel occupé par le nouvel attaquant du Real Madrid, afin de recueillir des témoignages du personnel et relever d’éventuels éléments matériels.
Le clan Mbappé contre-attaque
Alors que la rumeur d’un viol présumé enflait depuis quelques heures, le capitaine des Bleus avait réagi sur X, évoquant l’audience prévue ce mardi 15 octobre 2024, devant la commission paritaire des recours de la Ligue de football professionnelle.
Fake news ! Ça en devient tellement prévisible, veille d’audience, comme par hasard.
A-t-il écrit ce lundi 14 octobre.
Un message qualifié de "honte" par les dirigeants de son ancien club, dont la réponse ne s’est pas fait attendre. "Nous allons l’ignorer et garder notre dignité", a réagi le compte X du Paris Saint-Germain. Pour rappel, Kylian Mbappé réclame le versement de 55 millions d’euros à son ancien club, correspondant, selon lui, à des salaires et des primes impayées.
Plus tard, c’est l’entourage de Kylian Mbappé qui s’est manifesté, via un communiqué transmis à l’AFP, dénonçant "une nouvelle rumeur calomnieuse (...) en partant du média suédois Aftonbladet". Et d'informer que "toutes les actions légales nécessaires seront entreprises pour rétablir la vérité et poursuivre toute personne ou média impliqué dans le harcèlement moral et le traitement diffamatoire que Kylian Mbappé subit de manière répétée". Et alors que le Real Madrid n’a fait aucun commentaire sur cette affaire, l’avocate du footballeur vient d'accorder un entretien à TF1.
"Il ne comprend pas"
Soucieux de rétablir sa vérité, le footballeur s’est exprimé par le biais de son avocate, qui a accordé un entretien à TF1, dont des extraits ont été retransmis dans le JT de 20 heures. Et selon Me Marie-Alix Canu-Bertrand, son client "ne comprend pas du tout ce qui lui est reproché". Si elle a reconnu qu'une "plainte" avait bien été déposée, elle a affirmé qu’"à cette heure, on ne sait même pas à l'encontre de qui", précisant qu'une "plainte ne fait pas la vérité".
D’après la femme de loi, Kylian Mbappé serait constamment accompagné de ses gardes du corps et ses proches, qui ne le laisseraient "jamais seul".
Il n'est jamais exposé à se retrouver dans une situation où il y aurait pour lui une prise de risque. De ce fait, cela exclut totalement le fait qu'il y ait pu avoir des agissements répréhensibles de sa part. C'est une certitude absolue.
Quelques heures avant de s’entretenir avec TF1, Marie-Alix Canu-Bernard aurait échangé avec son client par téléphone. Dépassé par les évènements tout en restant apparemment confiant, le jeune homme de 25 ans serait toutefois prêt à saisir la justice.
Il est particulièrement serein, mais en revanche, il est totalement éberlué de voir cette espèce d'emballement médiatique. Il ne comprend pas du tout ce qui peut lui être reproché, de près ou de loin.
Pour finir, l’avocate a indiqué que Kylian Mbappé n'avait "strictement rien à se reprocher" et qu'elle allait déposer une plainte pour "dénonciation calomnieuse".
Affaire à suivre.