Marcel Desailly va-t-il prochainement être mis face à ses responsabilités ? Une enquête menée par Le Parisien vient de révéler que l’ancien footballeur s’est soumis à un test ADN dont les résultats l’ont désigné comme étant le père d’une fille de 10 ans, prénommée Victoria. Lorsqu’il a fait la connaissance de Cosma Batista de Alcantara, Marcel Desailly était encore en couple avec Virginie, sa première épouse et mère de ses quatre enfants légitimes. Ce qui n’a pas empêché le champion du monde 98 d’entamer une idylle avec l’étudiante en esthétique d’origine brésilienne. Les deux amants se sont ensuite installés ensemble, d’abord dans un appartement du XVIème arrondissement de la capitale, puis à Boulogne-Billancourt.

En mars 2014, Cosma Balista de Alcantara a accouché de la petite Victoria alors que le sportif était en déplacement à l’étranger. Seulement, à son retour, Marcel Desailly n’a pas reconnu l’enfant. En 2018, il s'est séparé de sa femme Virginie et est rentré au Ghana, son pays natal, où il vit désormais la majeure partie de l’année.

S’il est resté un temps en contact avec la petite Victoria et sa maman, Marcel Desailly a coupé tout contact avec elles en 2021, après avoir conseillé à son ex de s’installer dans la banlieue de Bilbao, au Pays basque espagnol. Il cessera ensuite de leur donner des nouvelles, lorsqu’il lui a été demandé de reconnaître sa fille. Il continue néanmoins de verser de l’argent à Cosma Balista de Alcantara, une somme dérisoire qui couvrirait à peine les frais de scolarité de Victoria dans son collège français.

StarMag.com
Marcel Dessailly @ Icon Sport

Une paternité qui dérange ?

Malgré la naissance de Victoria, l’histoire d’amour entre Cosma Balista de Alcantara et Marcel Desailly aura été loin d’être idéale. En effet, dès 2013, des actes de violence ont été rapportés aux autorités. Une main courante a ainsi été déposée le 18 avril de la même année contre l’ancien capitaine des Bleus, qui aurait cogné Cosma contre le mur d’un immeuble, avant de la gifler quelques semaines plus tard dans le bar d'un hôtel.

Au printemps dernier, la jeune maman a proposé de régler l’affaire devant le notaire, sans se douter que sa démarche allait lui valoir de nouvelles intimidations. Toujours selon Le Parisien, Marcel Desailly l’aurait menacée de faire paraître un article “sur l’idée de toutes les brésiliennes qui font la p*te et posent problème aux hommes" :

Je vais faire en sorte à trouver des gens qui distribuent le journal dans le quartier où tu es.

Et il ne se serait pas arrêté là puisque l’ancienne recrue de l’OM lui aurait envoyé la photo d’un impact de balle et s’en serait même pris à l’une de ses cousines. Un comportement qui aurait rendu Cosma Balista de Alcantara “parano”, l’amenant à fermer son salon d’esthétique à Bilbao. Mais la jeune femme n’a pas l’intention de se laisser faire :

Ma cliente n’entend céder à aucune intimidation.

A fait savoir son avocat, Me Françoise Rozelaar-Vigier.

Marcel Dessailly bientôt face à ses juges

Ce dimanche 17 novembre 2024, on apprenait dans les colonnes du Parisien que Marcel Desailly s’était soumis à un test ADN, dont les résultats ont été formels : “La probabilité de paternité est supérieure à 99,99999 %”, a précisé le laboratoire, confirmant ce dont Cosma Balista de Alcantara était déjà persuadée :

Nous avons vécu des années ensemble, dans le même appartement. En privé, Marcel n’avait jamais nié sa paternité.

Des témoignages de proches ont corroboré cette version, affirmant voir vu Victoria appeler Marcel Desailly "Papa", en public. Alors qu’il est soupçonné d’être le père de deux autres enfants illégitimes nés en Afrique de l’Ouest, ce n’est pas la première fois que le défenseur légendaire est confronté à ce genre de situation. Il y a dix ans, suite à son refus de se plier à un test ADN, il avait été reconnu par le tribunal de Toulon être le père d’Aïda, 23 ans, une autre fille née hors mariage.

Une nouvelle audience aura lieu le 10 décembre prochain pour la reconnaissance officielle de paternité de Victoria. Sa mère réclame un euro symbolique de dommages et intérêts pour les menaces, ainsi que 5000 euros mensuels de pension alimentaire. Cosma Balista de Alcantara exige également que sa fille puisse porter le patronyme de Desailly.

Affaire à suivre.