Le RC Toulon a réagi aux propos racistes de Melvyn Jaminet. Afin de punir son écart de conduite, le club français a assigné plusieurs sanctions au joueur. Voici les détails.

Les sanctions de Melvyn Jaminet 

Tout a commencé avec une vidéo et des paroles qui ont rapidement fait polémique. Le 7 juillet dernier, Melvyn Jaminet a suscité l’indignation en postant une séquence où on l’entend tenir des propos racistes. “Ma daronne qui me demande si j’ai fait la fête. Je te jure, le premier Arabe que je croise sur la route, je lui mets un coup de casque”, a-t-il déclaré.

Des paroles qui ont fait l’objet de commentaires et qui ont conduit à des sanctions lourdes.

Fin juillet, la Fédération Française de Rugby a suspendu pour 34 semaines le principal concerné. Il a également écopé d’une amende de 30 000 euros. 

Des sanctions appuyées par le RC Toulon. Dans un communiqué, le club a annoncé une modification substantielle de son contrat et une mise à pied à titre disciplinaire. Ainsi, le sportif sera suspendu pour une durée de 34 semaines, en ligne avec les décisions prises par le FFR. “Huit des 34 semaines de suspension pourront être substituées par des activités d’intérêt général qui devront être effectuées avant le 31 juillet 2025”, précise le club dans son communiqué.

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Melvyn Jaminet @Getty Images

Une chance de se racheter

Melvyn Jaminet aurait donné “son plein accord à l’exécution de cette mesure”. D’après son club, il se serait engagé à “suivre le plan de prévention et de soins proposé par le RCT”. 

Comme indiqué également dans le communiqué, l’“ensemble de ces mesures seront communiquées et commentées à l’ensemble des membres du RCT, équipe et staff en présence de Melvyn Jaminet”.

Ainsi, le club offre à son joueur une chance de se réhabiliter en choisissant la suspension à une rupture de contrat. Une décision prise dans l’espoir qu’il puisse réfléchir à ses actes et se racheter.

Notons que le joueur devra se préparer à d’éventuelles poursuites judiciaires. Puisque la FFR a signalé ses propos discriminatoires au Procureur de la République.