Initialement agent immobilier, Stéphane Plaza s’est fait connaître du grand public grâce à ses différentes émissions sur M6. Depuis 2006, il est aux commandes de Recherche appartement ou maison. L’année suivante, le grand ami de Karine Le Marchand a commencé à présenter Maison à vendre. Ainsi, il est devenu une star du petit écran.
Au fil des années, il a conquis le cœur du public. Celui qui est à la tête de Chasseurs d’appart faisait effectivement partie des animateurs préférés des Français. En septembre 2023, le site d’investigation Mediapart avait cependant révélé une sombre facette de sa personnalité. Visé par des accusations de violences physiques et psychologiques, l’homme de 54 ans serait aujourd’hui au plus mal.
Stéphane Plaza victime de chantage et d’extorsion de fonds ?
Invités sur le plateau de TPMP, ce mercredi 5 septembre 2024, Mes Hélène Plumet et Carlo Alberto Brusa, les avocats de l’agent immobilier, se sont exprimés sur cette affaire de violences conjugales. Ils ont ainsi dénoncé un acharnement médiatique à l’encontre de leur client.
Face à Cyril Hanouna et ses chroniqueurs, les deux avocats sont également revenus sur le "harcèlement et tentative de chantage" que Stéphane Plaza aurait subis récemment. "Le mois d'août pour lui a été épouvantable", a confié Me Hélène Plumet.
Et de poursuivre :
Une femme, qu'il a fréquentée il y a quelque temps, a utilisé le contexte judiciaire pour le harceler. Et clairement tenter d'extorquer des fonds. Évidemment, il n'a pas donné suite à ce chantage. Cette femme est renvoyée pour harcèlement. Et le père de ses enfants est renvoyé pour tentative de chantage. Il y a une réalité. Et tout ça, il l'a vécu au mois d'août, à l'approche du procès.
"Une opération commando sur un plan juridique"
Face à toute cette pression autour de cette affaire, Stéphane Plaza n’a pas comparu devant le tribunal. En effet, sa "psychologue" lui aurait "fortement déconseillé" de se rendre au tribunal judiciaire de Paris le 28 août dernier.
Sur le plateau de TPMP, ses avocats ont évidemment pris sa défense. Selon leurs propos, leur client se trouve dans un état de santé mentale critique. Angoisses, idées noires, troubles du sommeil… Stéphane Plaza serait au plus mal. Et il aurait même pris contact avec des cliniques.
Compte tenu du contexte, compte tenu de la pression que représente une audience et compte tenu de l'état de santé, on n'est pas à l'abri d'une décompensation psychologique (…) Ce n'est pas ruse du renard, comme certains le disent, pour le victimiser. C'est une victime ! Si pendant quelques secondes, on s'imagine aussi que les plaignantes aujourd'hui ont fomenté tout ça, ont monté cette coalition pour lui nuire et qu'il n'y a pas de violences, on peut s'imaginer ce qu'il va vécu depuis un an.
Même son de cloche du côté de Me Carlo Alberto Brusa qui a fait savoir qu'aucune des pièces, 1 250 au total, qu'il avait produites "n'a été jointe à la procédure".
Cela veut tout simplement dire que nous sommes, aujourd'hui, dans une situation dans laquelle on a mis en place une opération commando sur un plan juridique et judiciaire (...) j'ai défendu en trente ans plus de femmes qui ont subi des violences que des hommes coupables de violences. La procédure est la soeur jumelle de la liberté.
À titre d’information, le procès de Stéphane Plaza a été renvoyé au 9 janvier 2025.