Tahar Rahim chante-t-il réellement dans le biopic Monsieur Aznavour ? Dans les colonnes de Télé-Loisirs, le comédien a répondu à cette question qui brûle les lèvres.
Tahar Rahim dans le rôle de Charles Aznavour
Dans le biopic de Charles Aznavour dont la sortie en salles est prévue ce jour, Tahar Rahim prête ses traits au célèbre chanteur. Un rôle qu’il a essayé de camper au mieux, même si au départ, il ne connaissait pas grand-chose du personnage.
En effet, l’acteur a beaucoup travaillé pour jouer dans ce film. Durant six mois, il a entraîné sa gestuelle et sa technique vocale pour interpréter l’icône de la chanson française.
Et ce n’est pas tout. Comme il l’a avoué dans Télé-Loisirs, le quadragénaire a même rencontré la famille de Charles Aznavour pour obtenir davantage d’informations. “Ils m'ont accueilli à bras ouverts et m'ont donné des informations personnelles qui étaient des mines d'or”, a-t-il raconté.
Les confidences de l’acteur
Ainsi, camper Charles Aznavour n’a pas été facile pour Tahar Rahim. Pour y arriver, il a dû faire énormément d’effort, notamment sur la partie vocale. “Ça a été le challenge le plus difficile. J'avais déjà pris des cours pour un précédent film, mais je ne m'imaginais pas retourner à la chanson. Tout a d'abord été enregistré avec un imitateur. Mais je voulais que ma gorge gonfle, que mes respirations soient réelles devant la caméra”, a confié le compagnon de Leïla Bekhti lors de son interview avec Télé-Loisirs.
Des efforts qui ont fini par payer. Grâce à son acharnement, Tahar Rahim a “réussi à tout faire”. “J'ai travaillé avec mon coach vocal et quand j'ai chanté pour la première fois sur le plateau, Fabien m'a dit : ‘Mais c'est très, très proche ! Vous avez bossé comme des fous !’”, a-t-il raconté.
Évidemment, la partie gestuelle et la transformation physique ont aussi demandé beaucoup de travail. “C'est beaucoup d'observation, d'écoute (...) J'ai eu accès à des documents où je pouvais l'entendre parler à ses enfants, à sa femme ou alors voir des images de lui dans le quotidien”, a-t-il révélé.
Et de poursuivre :
Comme lui, je suis parti de rien, je suis issu de l’immigration et nous avons le même sens de l'abnégation dans le travail. Je sais que je donne tout ce que j'ai à chaque fois, donc oui : on se ressemble.