Toujours humble, mais déterminé, Tahar Rahim continue de marquer les esprits. Pour rappel, l’acteur s’est fait connaître grâce au film Un Prophète, en 2009. Un rôle qui lui a valu deux César. Depuis, le talentueux comédien a prêté ses traits à une multitude de personnages, notamment dans Désigné coupable, Napoléon ou encore dans la série Le Serpent.
Après avoir validé le projet d’un biopic sur le parcours exceptionnel de Charles Aznavour, Mehdi Idir et Grand Corps Malade ont jeté leur dévolu sur l’acteur de 43 ans. En effet, ce dernier incarne le célèbre chanteur dans le film intitulé Monsieur Aznavour. Et ce dimanche 22 septembre 2024, Audrey Crespo-Mara lui a consacré le portrait de la semaine de Sept à Huit.
Audrey Crespo-Mara bluffée par le talent de Tahar Rahim
D’ici quelques semaines, les spectateurs auront l’occasion de découvrir Tahar Rahim dans la peau de Charles Aznavour. Le biopic sur l’interprète de La Bohème sortira en salle le 23 octobre 2024. Et face à l’animatrice de TF1, le mari de Leïla Bekhti a décidé de lever le voile sur les coulisses du tournage de ce film tant attendu.
Certains fans s’interrogent notamment sur la performance vocale de l’acteur. Ce dernier chante-t-il vraiment dans ce long-métrage consacré à l’artiste franco-arménien, décédé le 1er octobre 2018 ? Voilà la question que se posent de nombreux Français. Ce à quoi le principal concerné a répondu dans Sept à Huit :
En général, dans les biopics musicaux, on prend un imitateur. On en avait un, mais je voulais quand même tenter de tout chanter. J’ai pris six à huit heures de cours de chant par semaine pendant six mois.
Et de poursuivre :
On se rend compte que dans les graves, c'est assez proche. En revanche, quand j’ai réussi à atteindre les aigus de Charles, ma voix n'était pas assez proche de la sienne. Ils ont donc mixé nos deux voix. Mais tout le reste, c'est moi.
Impressionnée par le talent vocal de Tahar Rahim, Audrey Crespo-Mara a déclaré : "C’est troublant ! C’est stupéfiant, franchement".
"Je voyais une montagne impossible à gravir"
Le compagnon de Leïla Bekhti avait toutefois des doutes avant de se glisser dans la peau de Charles Aznavour. Et pour cause, l’acteur devait incarner "une immense personnalité, un immense artiste". "Je voyais une montagne impossible à gravir", a-t-il ajouté.
Cependant, Tahar Rahim est ce qu’on appelle un perfectionniste. Il parle même d’"obsession". Ainsi, il a réussi à devenir Charles Aznavour.
J’adore la transformation (…) L’idée de devenir quelqu’un d’autre, ça paraît impossible, voir schizophrène. Mais avoir la capacité de pouvoir physiquement changer, de pouvoir se noyer et tout donner à son personnage, moi ça me permet d’avoir plus confiance en moi.
Et d’ajouter :
Il fallait trouver la bonne posture, bouger comme Charles. Ça a été un gros travail d’observation. Je devais physiquement lui ressembler, sans pour autant disparaître complètement en dessous.
Une performance qui pourrait bien lui valoir une nouvelle récompense.