Amoureux de la nature et de la photographie, Thomas Pesquet partage de belles photos de la planète Terre, comme il a pu le faire pour la fête des mères. Il transmet ainsi des messages très symboliques avec beaucoup de passion.
Mais, mardi 1er juin, il a souhaité décrire un peu sa vie au quotidien en tant qu’astronaute. En effet, si on en reste aux belles photos poétiques qu’il publie sur son compte Instagram, on peut penser que la vie de Thomas Pesquet est tranquille. Apparemment, c’est un peu plus compliqué que cela…et beaucoup moins glamour qu'il n'y paraît, comme l'explique Femme Actuelle.
Thomas Pesquet compare son expédition à la gestion d’une salle de sport
Avec un langage très simple, l'ingénieur aéronautique s'est comparé à un grand sportif qui doit en même temps gérer les différentes machines de sa salle de sport :
Un astronaute, c'est à la fois le sportif dans la salle de sport et le mécanicien qui entretient les machines...
L'astronaute est ensuite rentré dans les détails de ce qu'il a dû accomplir :
J'ai dû réparer l'ergomètre de notre vélo. C'est le mécanisme qui oppose une résistance quand on pédale, pour simuler la route.
Une organisation qui demande une certaine discipline
Mais il ne suffit pas d’être un bon technicien pour vivre dans l'espace, il faut aussi savoir être discipliné, organisé et avoir de multiples cordes à son arc.
Dans le message ci-dessous, Thomas Pesquet a avoué que l'environnement pouvait sembler être légèrement chaotique. Mais il ne s'agit en réalité que d'une impression :
Tout est inventorié et les opérateurs qui nous accompagnent depuis le sol savent précisément où chaque objet est rangé.
Il faut également avoir le réflexe de tout accrocher si l’on ne veut pas que les outils se perdent dans la Station.
Une condition quand même, il faut tout attacher sous peine que ça s’envole. Les pages du classeur derrière moi tournent toutes seules, les câbles flottent, l'aspirateur fait une apparition au premier plan, les outils, caméras et ordinateurs sont attachés avec du Velcro au plafond ou aux murs sous peine de dériver dans la Station.
Dans les autres tâches du quotidien pas forcément des plus plaisantes, à 6 heures, il arrive souvent que le commandant de l'ISS doive se faire des prises de sang qui seront exploitées lors de son retour sur Terre.
Enfin, malgré sa vie assez complexe, Thomas Pesquet sait avoir des moments plus ordinaires. Comme le samedi qui est une journée consacrée à faire le ménage avec son équipe.