Ce mercredi 24 novembre, le magazine féministe Causette invitait les femmes à s'exprimer au sujet de l'avortement. Fort du hastag Oui j'ai avorté, le mensuel a mis en avant le témoignage de 13 personnalités ayant eu recours à une ou plusieurs IVG. Clémentine Autain, Barbara Pravi, Laurence Rossignol, Colombe Schneck, Juliette Arnaud, Lauren Bastide, Aurore Bergé, Anna Mouglalis, Corrine Masiero, Giulia Foïs ou encore Valérie Damidot se sont toutes livrées sur ce moment de leur vie. Non sans émotion, cette dernière s'est souvenue de ces événements qui l'ont beaucoup marquée.
Une première IVG traumatisante
Alors qu'elle avait 20 ans et un moyen de contraception, Valérie Damidot a découvert qu'elle était enceinte. Il y a "36 ans", l'animatrice n'était "pas prête pour être maman". Sur son lieu de vacances, la jolie blonde a donc décidé d'avorter. Mais alors qu'elle s'attendait à voir le médecin compréhensif qu'elle avait rencontré, elle a dû faire face à un autre professionnel de santé très moralisateur :
T'es sûre ? C'est un enfant, là. Et c'est irréversible.
Lui aurait-il lancé sans aucune délicatesse.
Des propos qui ont ulcéré la jeune femme :
T'es là pour commettre un acte médical, pas pour me dire que ça va finir à la poubelle, enfoiré.
Rappelle-t-elle avec justesse. Durant cette intervention, Valérie Damidot a "perdu beaucoup de sang", ce qui a généré "un stress et une fatigue difficiles".
Choquée par cet événement, elle a dû trouver la force de rebondir malgré son jeune âge.
Une deuxième IVG à 29 ans
Heureuse maman de deux enfants, Valérie Damidot a avorté une deuxième fois à l'âge de 29 ans. Après la naissance de son fils Norman, l'animatrice est tombée enceinte dès son retour de couches. Une grossesse imprévue qu'elle ne pouvait pas assumer :
Il n'y a même pas eu de discussion.
Se rappelle-t-elle.
Cette IVG aurait été beaucoup moins éprouvante physiquement et psychologiquement que la première.
En acceptant de livrer son témoignage, la quinquagénaire souhaite libérer la parole au sujet d'un choix qui reste parfois encore tabou.