Pour la plupart de téléspectateurs, Véronique Genest est le visage de Julie Lescaut. De 1992 à 2014, les fidèles de TF1 ont pu suivre les aventures de cette femme commissaire de police, qui essaye de concilier son métier prenant et sa vie de famille. La série policière a longtemps fait les belles heures de la première chaîne, avec des audiences dépassant fréquemment les 10 millions de téléspectateurs.
À désormais 68 ans, Véronique Genest n’a pas abandonné sa carrière d’actrice, mais joue désormais plus fréquemment sur les planches que devant les caméras. Cependant, elle n’a pas tourné que dans des fictions avant de prêter ses traits à la plus célèbre femme flic de France.

Le rôle de sa vie ?
Ce mardi 22 avril, Véronique Genest était l’invitée de l’émission Culture médias, sur Europe 1. L’occasion pour celle qui refuse les étiquettes qu'on lui a collées de revenir sur son parcours et de faire quelques confidences. Elle a ainsi révélé avoir gagné son plus gros chèque grâce à une publicité, célèbre dans les années 1990.
Véronique Genest a en effet tourné différents spots publicitaires pour la marque de charcuterie française Madrange. Et il faut croire que les terrines et le jambon payaient bien à l'époque puisque la comédienne a déclaré que son cachet lui avait permis de s’offrir un bien d’exception. "Ça a totalement payé ma maison en Corse. Pas les travaux, mais la maison oui", a-t-elle confié à Jean-Pierre Foucault, remplaçant de Thomas Isle ce jour.
Je pense que c'est le rôle de ma vie. En tout cas, au niveau du pognon !
A-t-elle lancé, affirmant au passage avoir eu la chance de travailler à "la belle époque de la pub".
La maison du bonheur
Si elle n’a pas souhaité révéler combien elle a été rémunérée pour ces publicités, Véronique Genest a néanmoins indiqué avoir très vite touché ses royalties, qu’elle a immédiatement investies dans la pierre. C’est dans les années 2000 qu’elle a quitté "le continent" pour s’installer sur l’île de Beauté, après avoir vendu son appartement parisien. Mais il lui a fallu quelques années avant d’avoir le coup de cœur : "À l’époque, elle ne valait rien", avait-elle affirmé à Jordan Deluxe.
C’est finalement dans le village de Lumio que Véronique Genest a définitivement posé ses valises et rentre se ressourcer après ses représentations théâtrales : "Je me suis dit que c'est là que j'aimerais vivre. Le temps a passé, nous avons pris des locations à droite à gauche tout en cherchant à acheter. On a mis 5 ans pour trouver notre bonheur", confiait-elle encore au magazine Stampa Paese.