Son enfance a été marquée par la perte précoce de son père. Mais ce deuil avait forgé son caractère. Véronique Combouilhaud, dite Véronique Genest, voulait se faire un nom dans le monde artistique. Et il faut dire qu’elle n’avait lésiné sur les efforts pour atteindre son objectif. Dès son adolescence, son goût pour la comédie s’était affirmée.
Et après avoir obtenu son baccalauréat, la native de Meaux, en Seine-et-Marne, avait tenté sa chance à Paris, dans les années 1970. Celle qui rêvait de devenir comédienne avait décroché son premier rôle au cinéma dans La Banquière, dans lequel joue également Romy Schneider. Dès lors, la jeune femme avait commencé son ascension. L’année suivante, elle avait notamment incarné Nana dans la série éponyme.
Au fil des années, la talentueuse actrice avait enchaîné les tournages, mais c’était en 1992 qu’elle avait obtenu le rôle de sa vie. Elle avait en effet prêté ses traits à l’héroïne de la série policière Julie Lescaut, créée par Alexis Lecaye.
Pendant 22 ans, elle donnait vie à ce personnage, avant que le feuilleton ne se termine en janvier 2014 après 101 épisodes. Et auprès des animateurs de Sud Radio, l’intéressée s’est livrée sur un retour éventuel de la fiction de TF1 qui avait propulsé sa carrière.
"La vieille qui veut continuer à exister"
Malgré la fin de la série, les épisodes sont toujours diffusés jusqu’à présent. Actuellement, les aventures de la commissaire de police attirent l’attention des téléspectateurs de Série Club. Sur les ondes de Sud Radio, Valérie Expert et Gilles Ganzmann ont d’ailleurs parlé du succès de la fiction avec leur invitée.
Face aux animateurs, Véronique Genest, qui a donné son avis sur le recours à la chirurgie esthétique, s’est réjouie que la jeune génération s’intéresse à cette série des années 2000. Quant à son possible retour sur le petit écran à l’occasion d’une suite de Julie Lescaut, elle a confié :
Peut-être que ma fille (Sarah ou Elisabeth Lescaut, ndlr) pourrait être flic et moi je viendrais foutre le bordel dans un commissariat. Ou alors la vieille qui veut continuer à exister et qui va aider sa fille à faire des enquêtes… Une consultante.

Le théâtre plutôt que les tournages
Toujours lors de cette interview, Véronique Genest a laissé entendre qu’elle ne s’attend pas vraiment un retour de Julie Lescaut. La comédienne de 68 ans, qui s’était attaquée à Kylian Mbappé, a en effet d’autres préoccupations. Elle doit notamment s’occuper de son mari Meyer Bokobza qui ne serait pas au mieux de sa forme.
Par ailleurs, l’ancienne partenaire de jeu du regretté Mouss Diouf ne chôme pas. En effet, elle enchaîne les projets professionnels. La sexagénaire prépare notamment son retour sur les planches avec les pièces Révélations et Les Grands Ducs. Au micro de Sud Radio, elle a d’ailleurs évoqué le rythme effréné sur le tournage de la série. C’est l’une des raisons pour lesquelles elle préfère s’adonner au théâtre.
J’ai énormément tourné pendant 30 ou 40 ans de ma vie. Je ne dirai pas douleur, mais c’est énormément de travail. J’ai tourné enceinte de 8 mois, j’ai repris 2 mois seulement après mon accouchement… Tourner, c’est partir le matin vers 5h30 et rentrer le soir chez soi vers 21h30. Pas de vie. C’est épuisant. Le théâtre, c’est davantage comme aller à la salle de sport.
Véronique Genest salue la mémoire de Mouss Diouf
Sans grande surprise, la mère de Sam a tenu à rendre hommage à son ancien partenaire à l’écran au cours de cet entretien. Des années après la disparition de Mouss Diouf, elle serait restée proche de la famille du défunt acteur. "Je suis la marraine de son fils… Mouss, je l’ai dans mon cœur (…) ça reste quelqu’un auquel j’étais profondément attachée jusqu’au bout", a-t-elle confié.
Bien qu’elle soit connue pour son franc-parler et ses prises de position, parfois radicales, Véronique Genest offre à ceux qu’elle chérit un amour sans faille.