Après une longue absence, Vincent Lagaf' fait son grand retour à l’antenne cette année. Depuis le 2 janvier 2025, les épisodes de la huitième saison du Bigdil sont en effet diffusés sur RMC Story. Les fans de la première heure sont évidemment ravis de retrouver leur émission préférée des années 1990. Malgré quelques changements, le concept reste identique.
Ce jeu télévisé culte a fait son retour avec succès. Seulement, certains aspects du nouveau format ont suscité des critiques. C’est notamment le cas de la présence des Gafettes qui reflèterait un sexisme flagrant. Dans une interview accordée à Télé Ciné Revue, l’animateur de 65 ans a donc remis les pendules à l’heure.
"Je m'en fous"
Il était aux commandes du Bigdil depuis son lancement en 1998, sur TF1. Et à l’époque, le présentateur avait enchaîné les succès. Grassement payé, il menait une vie de luxe et d’excès. Alors forcément, la star du PAF essuyait les critiques. Vingt ans après le dernier épisode diffusé sur la Une en juillet 2004, l’animateur et son émission sont visiblement toujours dans le viseur des détracteurs.
Effectivement, le jeu télévisé reste sous le feu des critiques, notamment en raison de la présence des Gafettes. Connu pour son franc-parler, Vincent Lagaf' n’a pas tardé à réagir à cette polémique. Auprès de nos confrères belges, il a fait une grosse mise au point. Selon ses propos, il y aura toujours des personnes qui donneront leur avis, quoi qu’il se passe.
Si je prends des mecs, on va dire que je suis démago. Si je mets des drag-queens, on me dira que ça n’a rien à faire dans une émission que regardent les enfants. Il y a toujours des gens pour râler. Je m’en fous à vrai dire. A l’époque de ‘L’or à l’appel’, j’avais jusqu'à douze Gafettes. On disait que j’avais un harem, que je rabaissais la femme. Ce qui est faux. Je n’ai jamais eu de harem, je ne couchais pas avec les filles.
Vincent Lagaf' exprime son opinion sur la parité
Loin d’en avoir fini avec les critiques, l’ex-star de TF1 a abordé la question de la parité. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas mâché ses mots.
On s’amuse, on rigole. Mais si on veut vraiment être dans la parité, il faudrait prendre un homme, une femme, un transgenre féminin, un transgenre masculin. Et puis une licorne, un frigo… Le délire va loin chez certains.
Voilà qui a le mérite d’être clair, de quoi calmer les ardeurs des détracteurs.