Le mercredi 30 août, au palais du Cinéma de Venise, a débuté le Mostra de Venise, un festival de cinéma international qui se déroule sur le sol italien. Le lendemain, Vincent Lindon y était présent pour présenter D’argent et de sang, une série réalisée par Xavier Giannoli. Par la même occasion, il s'est confié sur son métier d'acteur, sa grande crainte durant les tournages et ses tics.

Une figure emblématique du cinéma français

Né en 1959 à Boulogne-Bilancourt, Vincent Lindon a fait ses débuts au cinéma en 1983 dans le film Le Faucon. Grâce à son talent, sa voix rauque et son charisme, il a su se faire une place sur les écrans. D’ailleurs, en 2015, lors du 68e édition du Festival de Cannes, il a été récompensé du prix d'interprétation masculine en jouant dans le film La loi du marché. L’année suivante, il a également reçu le césar du meilleur acteur, toujours grâce à ce film.

Pour ce qui en est du moment, c’est au festival Mostra de Venise qu'il fera honneur de sa présence. Sur le tapis rouge, l'acteur était venu pour présenter et défendre la série D’argent et de Sang.

Adaptation du livre écrit par Fabrice Arfi sorti en 2018, la série, bientôt diffusée sur canal+, parle d’une histoire d’arnaque à la taxe carbone. Dans celle-ci, Vincent met à profit ses talents de comédien en incarnant un directeur de service national de douane judiciaire.

Sa peur durant les tournages

Ce fut aussi l’occasion pour Vincent Lindon de parler de son métier d’acteur dans une interview avec l’animateur de télévision Antoine de Caunes. Durant l’entretien, il l’interrogea sur une déclaration dans laquelle il disait craindre le moment où le mot « moteur » était prononcé sur les plateaux de tournages.

L’acteur répondit alors qu’à ces moments, il avait peur de mourir, avant de donner un peu plus d’explication en déclarant : 

Parce que c’est une petite mort, on vous coupe, on vous arrête, on vous coupe dans la vie de l’autre. C’est le seul moment où je n’ai pas de tics. Donc c’est le moment où j’ai le plus peur au monde et j’ai les cervicales tranquilles, je suis sur un transat. Et quand on me coupe je redeviens moi, donc c’est un enfer.