Cette année, la fête de Hanouka, événement incontournable de la communauté juive, est célébrée du 25 décembre au 2 janvier. Pour l’occasion, Virgilia Hess, journaliste officiant à BFMTV, a publié une story sur Instagram pour souhaiter une bonne fête de Hanouka.
La maman de Léna-Rose a alors été la cible d’une vague de haine sur les réseaux sociaux. Celle qui a été diagnostiquée d’un cancer du sein en 2022, alors qu’elle attendait son enfant, a dénoncé le cyberharcèlement dont elle est actuellement victime.
Virgilia Hess, cible de propos abjects
Sur son compte X (anciennement Twitter), la journaliste de 34 ans a partagé l’un des nombreux commentaires qu’elle a reçus : « Je ne savais pas que tu étais sioniste p*tain, en plus j’avais de la peine pour toi avec ton cancer. Tchao je me désabonne, sale génocidaire, tu peux crever de ton cancer. »
Choquée par la haine qu’elle reçoit depuis sa story Instagram, Virgilia Hess a décidé de s’exprimer à ce sujet sur les réseaux sociaux.
Elle a alors écrit : « Voilà le genre de messages que l’on peut recevoir à l’aube de 2025 quand on poste une story de Hanouka sur Instagram (story que je repartage ici, pour que vous vous rendiez compte). Et encore, j’ai corrigé les fautes d’orthographe et ne vous ai pas remis tous les drapeaux palestiniens qui s’ensuivaient. Triste France… »
Virgilia Hess a pu compter sur le soutien de la société des journalistes de BFMTV. Dans un communiqué, celle-ci a dénoncé les attaques dont est victime la jeune femme :
Notre collègue et consœur Virgilia Hess est la cible depuis quelques jours de messages d’insultes à caractère antisémite, et de menaces de mort, à la suite d’un post sur les réseaux sociaux dans lequel elle s’inquiétait justement de la virulence de l’antisémitisme. Ces injures et menaces sont insupportables et inadmissibles. La SDJ de BFMTV les condamne vivement et souhaite assurer Virgilia de tout son soutien.
Déjà attaquée par le passé
En mai dernier, Virgilia Hess avait déjà été la cible d’insultes antisémites après avoir réagi à une manifestation pro-Hamas à l’université de Columbia. Elle avait notamment déclaré :
Je porte en moi le traumatisme ashkénaze de ma famille, victime de la Shoah, et, de fait, je suis toujours restée plutôt discrète sur ma religion, parfois presque cachée. Mais depuis le 7 octobre, je ne peux plus me taire. Je suis écœurée (le mot est faible) par la haine antisémite qui inonde le monde, notamment à Paris, ma ville natale, et à New York, où j’ai vécu cinq ans pour mes études.
L’intensification du conflit israélo-palestinien est un sujet des plus sensibles qui n’a pas manqué de diviser. Les personnalités publiques qui prennent position sont souvent prises à partie sur les réseaux sociaux.