En août 2019, Yann Moix a provoqué une onde de choc en dévoilant alors Orléans, la première partie de son autobiographie. Dans celle-ci, il révélait avoir été un enfant battu. Il a notamment affirmé avoir été battu à coups de rallonges électriques.
Lors d’une interview accordée à 7 à 8 sur TF1, il avait déclaré :
C’était toujours dans la disproportion, ma mère me poursuivait dans la cuisine avec des couteaux de boucher et elle me criait ‘je vais te tuer, mon plus beau jour sera quand je serai devant ta tombe’. Jusqu’à mes 36 ans, j’ai gardé le réflexe de lorsque quelqu’un faisait un mouvement brusque à côté de moi, je me protégeais le visage avec les bras et les coudes. Je pense que mon père a dû subir des violences qu’il a répétées mais ce n’était pas du tout le cas de ma mère, elle était une collabo.
Des accusations réfutées par les parents de l’ancien chroniqueur d’On n’est pas couché.
Yann Moix souhaite leur mort
Voilà deux décennies que je n'ai pas vu mes parents.
A déclaré Yann Moix à Paris Match à l’occasion de la sortie de Reims, le deuxième tome de son autobiographie. L’écrivain de 53 ans est même allé plus loin dans ses propos, affirmant alors vouloir la mort de ses parents :
Je souhaite chaque matin leur mort. Leur existence me révolte.
Il n’oublie pas son frère Alexandre qu’il ne porte absolument pas dans son cœur, lui qui « a assisté à tout, il a été la cause de mes coups, enfant, il s'est identifié à moi de façon maladive, il est terrifiant. »
La grand-mère des deux frangins avait alors pris la défense de Yann Moix dans une enquête menée par Eric Naulleau. Elle avait déclaré :
Yann a toujours été rabaissé, humilié. Il était toujours puni quand il ne le méritait pas. Ce que je reprochais à ma fille, c’est qu’elle écoutait trop ce qu’Alexandre disait. Alors c’était Yann qui prenait et Alexandre rigolait en douce. Il se réjouissait que ce soit son frère qui soit disputé.
Des propos durs
Ce n’est pas la première fois que Yann Moix tient des propos très durs envers ses parents. Il avait déjà déclaré sur le plateau de Balance ton Post en octobre 2020 :
Je fais partie de la catégorie de ceux qui se seraient bien passés d’avoir un père, par exemple. Moi qui ai été maltraité pendant toute mon existence, en tout cas jusqu’à l’âge de 16 ou 17 ans, j’aurais rêvé que, par exemple, mon père meurt dans un accident de voiture.
Qu’en pensez-vous ?