Plusieurs personnalités françaises ont signé une tribune pour combattre la hausse des frais universitaires. Elles dénoncent et refusent le « mur d’argent » qui menace « les étudiants moins fortunés ».
Selon ces personnalités, cette inflation est « un mur de l’argent que le gouvernement est en train de construire contre les étudiants étrangers ». Ils dénoncent cette inflation dans une tribune parue ce dimanche 06 janvier 2019, dans le JDD.
Les coûts d’études universitaires seront très salés pour les étudiants hors-UE
En novembre 2018, le gouvernement français a décrété qu’il allait augmenter les frais d’inscription pour les étudiants hors-UE. Ces frais universitaires passeront, à la licence, de 170 à 2 770 euros, et en master, de 243 à 3 770 euros. Des tarifs fortement accrus qui s’appliqueront dès la rentrée 2019. Pourtant, les autorités continuent à dire que ce n’est qu’ « un tiers du coût réel » de leur scolarité pour les finances publiques.
Toutefois, pour les signataires, la situation est loin d’être aussi simple. Ils expliquent dans la tribune que cette inflation « menace d’abord les étudiants les moins fortunés ». En effet, ils affirment que la plupart de ces étudiants « ne peuvent absolument pas se permettre de payer ces droits ».
Une inflation qui brisera les rêves des étudiants les moins fortunés
Parmi les signataires de cette tribune figurent l’ex-footballeur Lilian Thuram, l’actrice Isabelle Adjani, l’écrivain Laurent Binet et le réalisateur Cédric Klapisch.
Ces personnalités françaises ajoutent que cette mesure met tout simplement fin au rêve d’étudier en France. Allant plus loin, elles affirment que cette stratégie du gouvernement se résume à mettre dehors les « étudiants pauvres ».
Par conséquent, les signataires demandent à ce que cette mesure soit retirée et qu’un débat national soit ouvert sur le financement des universités.
Ils estiment également que :
Si la France est le quatrième pays d’accueil des étudiants internationaux, c’est précisément parce qu’elle est le champion mondial d’un autre modèle, dont nous pouvons être fiers : Celui d’un pays qui considère que le savoir n’est pas un service comme un autre.
En effet, jusqu’à présent, la France était le premier pays d’accueil non anglophone pour les étudiants internationaux.