Mercredi 18 juillet, Sand Van Roy en compagnie de son avocate, maître Carine Durrieu Diebolt, a renouvelé ses accusations de viol à l’encontre de Luc Besson. Celle qui a porté plainte contre le réalisateur de la saga Taxi en mai dernier, est revenue en détail sur son viol présumé au micro de BFMTV.
Très discrète dans les médias depuis ses accusations, elle s’était exprimée une première fois à Médiapart, le 9 juillet dernier. Et pourtant, de nombreuses personnes doutaient de son témoignage. L’accusant de mentir sur son viol présumé, l’actrice a décidé de raconter son calvaire.
En effet, Sand Van Roy est revenue sur le soir où tout aurait dérapé. Le 17 mai 2018, le réalisateur l’invite à le rejoindre à Paris. Le rejoignant dans une chambre du Bristol pour discuter de son prochain film, l’actrice est loin d’imaginer ce qu’il va se passer. Tout avait si bien commencé…
Une discussion qui tourne mal…
Tout d’abord, le réalisateur lui aurait parlé de son nouveau rôle. C’est après avoir bu un thé ensemble que tout semble avoir dérapé.
Je suis rentrée car j’avais l’ordre de rentrer, pas parce que j’avais envie de le voir Là, ça a dérapé. J’ai perdu connaissance.
Se souvenant uniquement de fragments de la soirée, l’actrice explique avoir reçu “un coup dans le dos”. Elle se rappelle avoir eu peur pour sa vie cette nuit-là, le réalisateur lui aurait “imposé des actes sexuels non désirés”.
J’avais peur de mourir, ça n’avait jamais été aussi loin. C’était crescendo. Et même le lendemain, j’avais tellement de douleurs que je suis tombée dans les pommes. Et quand c’est aussi violent, ça s’appelle un viol.
Sand Van Roy et Luc Besson se sont rencontrés en 2015 sur le tournage de Valérian et la cité des milles planètes. Très vite, la comédienne évoque une “emprise professionnelle”. Une situation qui rappelle les témoignages de nombreuses femmes agressées par Harvey Weinstein.
A ce jour, le réalisateur n’a pas été interrogé. Son avocat Thierry Marembert affirme que le réalisateur “démentait catégoriquement ces accusations fantaisistes”.