Côté immobilier, Johnny Hallyday était propriétaire de deux luxueuses maisons de 500 m2 environ avec piscines à Los Angeles et sur l'île de Saint-Barthélémy, dans les Antilles, où il est enterré. Deux villas estimées chacune entre 10 et 15 millions d'euros, selon plusieurs médias.
En France, la propriété de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine), une villa cossue entourée d'un parc, où Johnny Hallyday est décédé, aurait fait l'objet d'une donation au dernier vivant il y a plusieurs années au profit de son épouse, dans le cadre d'une société civile immobilière gérée depuis 2014, selon Le Figaro, par Laeticia Hallyday et sa grand-mère paternelle Elyette Boudou.
Si le chanteur y résidait à chacun de ses séjours en France, la maison est cependant en vente depuis plusieurs années autour de 15 millions d'euros.
Pendant plusieurs années, Johnny Hallyday a aussi possédé un chalet dans la très sélecte station suisse de Gstaad qui a été vendu en 2015, selon une source proche de la famille Hallyday. Le prix affiché était de 10 millions d'euros.
Côté voitures, Johnny Hallyday se déplaçait en France à bord d'une Bentley Continental d'une valeur de quelque 350.000 euros. Cet amoureux des grosses cylindrées possédait d'autres véhicules et motos à Los Angeles.
3.000 à 4.000 enregistrements
Le patrimoine musical du chanteur, lui, comprend plus d'un millier de chansons commercialisées essentiellement en France et quelques pays francophones.
Pour la très grande majorité, dont ses plus grands tubes, Johnny Hallyday percevait des droits d'interprète. Pour la centaine de titres qu'il a également écrits, il percevait des droits d'auteur et de compositeur qui rapportent généralement bien plus que les droits d'interprète.
Mais ses droits s'appliquent sur toutes les versions de chaque titre (apparaissant dans différents lives par exemple). Ce qui représente entre 3.000 et 4.000 enregistrements, a précisé à l'AFP l'Adami, la Société de collecte des droits des artistes et musiciens interprètes.
Chaque oeuvre est protégée pour une durée de 70 ans après sa commercialisation, droits qui seront versés aux héritiers désignés. Si son premier tube de 1960 "Souvenir Souvenir" tombera dans le domaine public en 2030, les droits des chansons de son album posthume, s'il sort cette année, courront jusqu'en 2088.
Ces droits d'interprète peuvent générer en moyenne entre 1 et 2 millions d'euros par an, selon un ancien collaborateur cité dans Le Parisien.
Trois sociétés chargées de la gestion de ses droits et de son image d'artiste -- Artistes et Promotion, Pimiento Music et Mamour -- sont gérées par Elyette Boudou.
Un train de vie dispendieux
De notoriété publique, Johnny Hallyday, a toujours eu un train de vie dispendieux. Dans les années 90, il a bénéficié de plusieurs prêts à 7 chiffres de sa maison de disques gagés sur ses droits d'artistes, et remboursés depuis.
En février 2017, Pimiento Music a été condamnée à verser au fisc quelque 139.000 euros. Engagé en 2011, le redressement fiscal portait sur 9 millions d'euros, selon Le Canard Enchaîné, somme formellement contestée par l'avocat du chanteur. Une procédure en appel était toujours en cours au moment de sa disparition.