Johnny Hallyday avait tout prévu avant sa mort. En effet, inquiet pour son épouse et leurs deux filles, Jade et Joy, le chanteur avait décidé de les mettre à l'abri du besoin. Comment ? En faisant de Laeticia Hallyday sa seule et unique héritière... au détriment de David Hallyday et Laura Smet qui eux ont été déshérités.
Ainsi, en 2014, il avait constitué un trust, appelé JPS (pour Jean-Philippe Smet), dont le journal Libération dévoile les détails. On apprend ainsi que ce trust regroupe tous les biens que le défunt chanteur possède "à l'exception notable des biens immobiliers situés en France". Ainsi, selon les documents que nos confrères de Libération ont pu consulter, "les statuts du trust stipulent que le standing de la veuve doit rester conforme au niveau de vie auquel le constituant et Laeticia ont été habitués durant leur vie commune"... et ce "quitte à puiser dans le patrimoine".
Bien évidemment, Johnny Hallyday n'a pas oublié ses fillettes, Jade et Joy. Ainsi, les statuts prévoient également comment doit être financée "l’éducation (...) scolaire, artistique ou autre" des deux filles du couple.
Qui gère le trust ?
Mais la question à laquelle les avocats de Laeticia Hallyday vont devoir répondre vendredi 30 mars, lors de l'audience face aux aînés du rockeur, est : qui gère ce trust ? Toujours d'après les informations de Libération, "depuis le décès du premier titulaire du poste, aucun trustee n'a été déclaré".
Autant dire que, comme le souligne le quotidien, "ce petit jeu du chat et de la souris peut durer encore longtemps". L'audience de vendredi s'annonce particulièrement tendue !