C’est sur BFMTV, tout en conservant son anonymat, que l’accusatrice de Gilbert Collard est revenue sur les crimes qu’aurait commis l’ancien avocat à son encontre. Elle a porté plainte contre le député pour des agressions sexuelles qui se seraient déroulées en 2006 et 2007.
C’est dans le bureau de Gilbert Collard à Marseille, après 18 heures, que se seraient déroulés les faits.
J'ai contourné son bureau, il a poussé son fauteuil, il avait son sexe dehors, il m'a attrapée, il m'a mise à genoux et il m'a forcée à faire une fellation. J'ai dit non, mais il me tenait la tête, je n'ai pas pu faire autrement.
Suite à cette agression, elle est tout de même retournée voir son violeur présumé qui aurait alors à nouveau sévi.
Il était derrière la porte, il l'a claquée derrière moi, il m'a attrapée, il m'a couchée sur le bureau, il a soulevé ma robe, ouvert sa braguette et pénétrée de force.
Depuis onze ans, la plaignante vit avec ces agressions en tête. Elle a déclaré avoir des envies suicidaires depuis tout ce temps.
Gilbert Collard : « J'y passerai le temps qu'il faudra mais je la ferai payer »
Gilbert Collard a nié avoir commis les crimes dont on l’accuse. Il a écrit sur son compte Facebook :
J'apprends par BFM, qu'une personne dont j'ignore le nom, vient de porter plainte contre moi pour "un viol" que j'aurais commis en 2006 dans mon bureau, où travaillaient 10 avocats, 6 secrétaires et mon épouse ! J'en reste, si j'ose dire, sur le cul ! Cela manquait à ma notoriété !
Il a également tenu à s’exprimer vendredi matin sur Cnews. Quoi qu’il arrive, il affirme qu’il fera « payer » son accusatrice.
Je ne laisserai pas faire ces calomnies. Je peux vous garantir que j'y passerai le temps qu'il faudra mais je le ferai payer.
Il a ajouté :
Ou on a affaire à une pathologie, ou on a affaire à quelqu'un qui est manipulé.
Le député du Rassemblement national n’exclut pas un règlement politique.
Il suffit que quelqu'un dépose une plainte contre n'importe lequel d'entre nous pour que, immédiatement, sans enquête, sans vérification, sans contradiction, on soit sali.
Affaire à suivre…