En 2016, un avocat du magnat de l'immobilier et actuellement Président des Etats-Unis aurait versé 130.000 dollars à une ex-actrice de films pornos pour qu'elle taise une relation datant de 2006, selon des informations du Wall Street Journal démenties vendredi par la Maison Blanche.
La transaction, entre l'avocat Michael Cohen et Stephanie Clifford a été négociée un mois avant l'élection présidentielle remportée par M. Trump, précise le quotidien américain spécialisé dans l'actualité économique et financière.
Mme Clifford, connue sous le nom de Stormy Daniels dans l'industrie pornographique, a relaté en privé avoir eu des rapports sexuels avec Donald Trump en juillet 2006, en marge d'un tournoi huppé de golf près du lac Tahoe, une région touristique à cheval entre la Californie et le Nevada.
A l'époque M. Trump était déjà marié avec son épouse actuelle, Melania.
Dans un communiqué, la Maison Blanche a catégoriquement démenti toute rencontre à caractère sexuel entre Donald Trump et Stormy Daniels.
Il s'agit de vieilles infos recyclées, qui ont été publiées et démenties avec véhémence avant l'élection,
a assuré un responsable de la présidence.
Lors de la course à la Maison Blanche et depuis qu'il est président, M. Trump a été accusé par plusieurs femmes de harcèlement ou d'attouchements sexuels remontant à des années, des faits qu'il a niés en bloc. Toutefois, les faits présumés rapportés par le Wall Street Journal ne comportent pas d'élément de contrainte.
La campagne présidentielle avait été marquée par la publication d'une vidéo de 2005 dans laquelle Donald Trump se vantait d'un comportement relevant du harcèlement sexuel à l'égard des femmes, avec des mots d'une grande vulgarité.
Le candidat avait ensuite affirmé qu'il ne s'agissait que de banales "discussions de vestiaire".