Au diable les haters !
Issa Doumbia pousse un coup de gueule
Issa Doumbia nous a fait part de son souhait de revenir à l'essentiel. En effet il s'est rendu compte que le monde de la télé était quelque peu hypocrite et mal veillant. Faut croire qu'il n'a pas tout de suite perçu l'hypocrisie générale qui règne dans ce milieu, comme dans beaucoup d'autres d'ailleurs. Le monde des "civils" l'est tout autant. Les coups bas et autres bassesses se pratiquent sans vergogne également dans le monde de l'entreprise.
Il est rassurant pour un humoriste de revenir à l'essentiel parfois, de se raccrocher à une certaine vérité, celle du public au sens physique du terme. Lorsqu'on est sur les planches, dans un spectacle vivant, les réactions sont franches, vives et sincères. C'est un travail complexe que de se jeter dans l'arène et d'affronter sans filtre le public, j'en sais quelque chose.
Les spectacles vivants ont cette saveur que nul autre domaine ne peut nous offrir. Chaque représentation est différente, chaque réaction du public est unique et c'est ce qui rend cet exercice aussi grisant. Un goût de réalité exacerbée qui nous repositionne dans le réel. Un véritable rendez-vous avec son public.
Des histoires montées de toutes pièces
La télé c'est l'histoire d'un montage, des ficelles sont tirées par des réalisateurs qui agissent dans l'ombre pour recréer une réalité qui n'existe pas. Offrir du show parfois aseptisé. Les personnages vrais comme Issa, ou par exemple Norbert Tarayre, sont de "bons clients" comme diraient certains. La télé a besoin de ce genre de personnages pour enrichir ses contenus. Comme Stéphane Plaza qui a fait de ses défauts une véritable plus-value pour nous vendre une émission qui sans lui n'aurait aucun intérêt. Je me suis toujours demandé comment on pouvait regarder des gens acheter ou vendre leur maison. C'est invraisemblable sur le papier mais dans la réalité ça cartonne !
On ne peut pas se conformer aux opinions de gens qui se cachent derrière un ordinateur. On ne peut porter sur ses épaules les blessures qui nous rendent détestables à leurs yeux. Bien sûr de mon côté, j'ai largement été la cible de haters, mais j'ai un système de croyance qui me permette de considérer qu'un anonyme qui se cache n'existe pas. Sans oublier la légende des trolls du web dont le taf est de modifier l'opinion publique à coup de commentaires sur nos publications qui sortent de nulle part. Je suis sûr que vous en avez déjà fait l'expérience sans même vous en rendre compte.
Quoi qu'il en soit on est tous différents. Il n'y a pas de pensée unique et on ne peut pas plaire à tout le monde.
L'idée du troupeau qui pense pareil et donc qu'il a raison est une hérésie. On ne peut pas penser que l'opinion de la masse est forcément dans le vrai parce que si nous jetons un coup d'œil dans le passé, notamment avec les nazis, heureusement que l'opinion d'une minorité a sauvé le monde de ces atrocités. En effet, les wagons ne conduisaient pas ces gens dans des camps de travail mais dans des camps de la mort. Les complotistes avaient raison de tirer la sonnette d'alarme. Je vous laisse y réfléchir.
Un ministère des réseaux sociaux ?
Je pense notamment à Magali Berdah qui voudrait créer un ministère des réseaux sociaux. Mais bien sûr… Le c*n ose tout, c'est même à ça qu'on le reconnaît. L'hôpital qui se fou de la charité. Les bonimenteurs du web voudraient contrôler ce qui nous reste pour nous exprimer. Il est normal que certains "clients" abusés par ce business utilisent la dernière arme qui leur reste.
On ne peut pas généraliser c'est certain. On doit pouvoir être armé psychologiquement et avoir les épaules solides pour prendre le meilleur du web avec des placements de produits à la c*n, ainsi que le pire. Les critiques infondées on les ignore. Il est simple de les bloquer sur les réseaux sociaux. En un clic on en parle plus.
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On ne peut pas avoir le positif sans manger un peu de déferlante négative dans les dents, ou plutôt dans les facettes.
C'est certainement pas à une personne qui fait un commerce des réseaux sociaux qu'on pourrait donner les clefs d'un tel ministère… Bien amère !
La vague de haine sur la Toile
J'ai subi de mon côté une déferlante de haine sur les réseaux sociaux suite à la diffusion d'une photo de moi en train de prendre un verre chez un pote à 16h (avec Chalençon au palais Vivienne). La caste des tarba m'ont mis dans une minable histoire de dîner clandestin pendant la période du confinement. Ça a fait grand bruit, mais je ne me suis pas démontée. J'ai donné ma vérité sur les réseaux sociaux. Ce que je regrette le plus dans cette histoire c'est de ne pas avoir fait de dîners ou cocktails clandestins en réalité !
Et de voir que le monde pouvait faire ch*er juste pour ça. Me mettre dans des histoires pareilles, c'était bien essayé par ces trous d*c cathodiques, mais c'est vite retombé quand même. Quand t'as le c*l propre t'as pas à flipper pour rien. Je rejoins donc les ressentis d'Issa Doumbia sur la télé. Du jour au lendemain ils te mettront un couteau dans le dos. Ils t'exploitent et te jettent. C'est le jeu ma pauvre Lucette.
Les réseaux sociaux sont dangereux pour ceux qui les considèrent réels.
Je préfère en rire ou plutôt en sourire.
Partagez un max ma chronique sur les réseaux sociaux avec le #CindyLopes afin de gagner deux places pour la prochaine date de mon spectacle à Paris le 7 février prochain !
Retrouvez Cindy Lopes sur scène au théâtre des Blancs Manteaux à Paris pour son one woman show "Lopes... Tacle" tous les lundis à 19h30 depuis le 11 octobre 2021.