C'est une terrible histoire qui vient s'est déroulée à Denver aux Etats-Unis. Jamel Myles, un petit garçon âgé de 9 ans s'est suicidé quelques jours après avoir fait son coming-out.

Victime de harcèlement

On peine parfois à imaginer quelles peuvent être concrètement les conséquences du harcèlement scolaire. Mais, l'affaire du jeune Jamel Myles permet de rappeler que parfois elles peuvent être dévastatrices. Ce petit garçon avait eu le courage de faire son coming-out quelques jours plus tôt sur les conseils de sa maman. C'est ce qu'elle explique au Huffington Post.

Il était si effrayé quand il m'a dit : 'Maman, je suis gay.' Je pensais qu'il jouait la comédie alors j'ai regardé à l'arrière de la voiture et je l'ai vu prostré, tellement effrayé et je lui ai dit alors : 'Je t'aimerai toujours.' (...) Il a été à l'école et disait qu'il allait dire à tout le monde qu'il était gay parce qu'il était fier de lui.

Problème, à l'arrivée, ses camarades de classe n'ont pas eu autant d'ouverture d'esprit. Certains lui auraient ainsi dit de se tuer !

Quatre jours, c'est tout ce que ça prend à l'école. Je ne peux imaginer ce qu'ils lui ont dit. Mon fils a dit à ma fille plus âgée que les enfants à l'école lui avaient dit de se suicider. Je suis triste qu'il ne soit pas venu me voir.

Après le suicide de Jamel Myles, une réunion de crise a été organisée à l'école. Une lettre a été envoyée à tous les parents. Mais, la mère de ce petit garçon souhaite que les parents soient tenus pour responsables du comportement de leurs enfants. 

Je pense que les parents doivent être tenus responsables car ce sont eux qui apprennent à leurs enfants à se comporter comme cela, ou qui les traitent comme cela.

Les parents du petit garçon ont déclaré qu'ils espéraient que la mort de leur fils pourrait faire prendre conscience des effets de l'intimidation.