Deux frères brésiliens, des jumeaux se sont retrouvés bloqués face à la justice. Leur tort ? Habitués à se faire passer l'un pour l'autre, les jumeaux « faisaient valoir leur apparence identique pour dissimuler leurs infidélités ».
Les deux frères inclus dans l'acte de naissance
Si l'affaire n'était pas sortie le lendemain du 1er avril, on aurait pu croire à une blague tant cela peut paraître ridicule. Explications des faits : après une brève relation avec l'un des jumeaux, une femme tente d'élucider qui est le père de son enfant. Or, les deux frères se rejettent sur l'autre la responsabilité.
Pour déterminer qui est le père de l'enfant, l'un des deux a bien voulu passer un test ADN. Résultat ? S'il est bien le père de l'enfant, il n'a pas voulu le reconnaître affirmant que son frère était le père. Mais retournement de situation, l'ADN de ce dernier était également compatible, puisqu'il s'agit de jumeaux monozygotes, ils ont identiques génétiquement.
Pour les punir, le juge a pris une décision surprenante. La sentence a été décidée par le tribunal de Goias, dans le centre-ouest du Brésil.
Le juge Filipe Luiz Peruca a déterminé que les deux (jumeaux) soient inclus dans l'acte de naissance et qu'ils paient chacun une pension alimentaire équivalente à 30% du salaire minimum.
Ils devront donc payer 70 euros chacun par mois, sachant le salaire moyen au Brésil est d'environ 230 euros.
L'un des deux frères, de mauvaise foi, tente d'occulter sa paternité. La justice doit réprimer ces comportements malhonnêtes (...) qui portent préjudice au droit de reconnaissance de la paternité, un droit constitutionnel inaliénable
continue le juge.
Reste que cette affaire pourrait bien ruiner les relations entre les deux frères...