Les avions sont parfois un concentré du pire de la nature humaine. Cela peut concerner aussi bien le personnel naviguant que les passagers et les exemples sont nombreux ! On peut ainsi penser à cette passagère débarquée parce qu'elle avait ses règles ou d'une autre, sans-gêne qui faisait sécher sa culotte à bord. On vient d'en avoir un nouvel exemple aux Etats-Unis à bord de la compagnie Frontier Airlines.
Accusé de harcèlement
La scène s'est produite la semaine dernière, dans un vol à destination de Charleston, aux Etats-Unis. Michael Hallen Haag, un habitant de Boulder dans le Colorado, se trouve alors à bord. Pendant le trajet, il consomme plusieurs doubles vodkas. En état d'ébriété, il aurait commencé à harceler une autre passagère à bord de l'avion.
Il a ainsi expliqué à une passagère à côté de lui qu'il allait voir une vieille amie. En conséquence, il était physiquement "très excité" selon les informations du Charleston Post & Courrier. Celle-ci a expliqué à la police avoir été incommodée par son comportement. A plus forte raison parce qu'il avait regardé ses jambes et sa poitrines de façon insistante tout en lui posant des questions très déplacées.
Problème, les faits ont ensuite dégénéré. Il aurait commencé à toucher les cuisses d'une autre femme. Celle-ci lui a crié d'arrêter de la toucher et c'est un agent à bord qui a dû intervenir. L'homme a été déplacé à côté... d'une autre passagère. Si on peut douter de la pertinence d ce choix de la part de Frontier Airlines, celle-ci avait l'autorisation de se lever s'il commençait à agir étrangement ou à la tripoter.
Son comportement ne s'est pas vraiment amélioré puisqu'il a alors uriné sur son siège. Sa voisine de bord a eu le droit à une indemnisation de 200 dollars. Un geste loin d'être suffisant pour elle qui estime que les faits ont été très mal gérés. La compagnie a expliqué de son côté travailler avec les autorités compétentes.
Arrivé à destination, l'homme a été arrêté puis détenu dans la prison locale. Mais, il a été relâché dans la journée de vendredi. S'il est reconnu coupable, il risque jusqu'à 20 ans de prison.