Le fonctionnaire de 64 ans quittait quotidiennement son poste de travail pour se chercher un bon petit bento. Cela ne lui prenait qu'une poignée de minutes mais cela a également suffi pour qu'il ait une sanction.
Or voilà, ses pauses n'excédaient même pas les trois minutes. L'homme a tout de même été privé d'une partie de son salaire correspondant à une demi-journée de travail comme le rapportait BFMTV.
Des excuses officielles pour sanction abusive !
Alors qu'il n'était pas coutumier des break à répétition, son comportement a été assimilé à une perte de temps par son manager. La polémique naissante a ensuite enflé dans le secteur.
L'équipe dirigeante s'est finalement prêté au jeu de la conférence de presse d'excuses, très courant dans le pays du soleil levant. Les responsables se sont pliés à l'exercice devant la télévision nationale.
Tout en s'inclinant, ils ont ainsi déclaré :
Il est extrêmement regrettable qu’un tel scandale ait eu lieu, et nous souhaitons exprimer nos sincères excuses.
Une nouvelle fois, le Japon est frappé par ce type d'excès. Le pays est en effet connu pour sa rigueur et son sens de la discipline comme l'ont témoigné les supporters nippons au Mondial 2018. Après la tourmente du suicide, de la solitude et du vieillissement de la population, les japonais doivent aussi faire face au tourment de l'abus de pouvoir poussant au burn-out.