S’il y a bien une chose que tout le monde redoute avec l’arrivée de la chaleur, ce sont les moustiques. Cependant, certaines communes sont bien plus touchées que d’autres par cette invasion des plus désagréables.
En juin dernier, la ville de Briollay en Maine-et-Loire, a été victime des crues qui ont ainsi multiplié la présence de moustiques. Face aux complaintes des habitants, le maire André Marchand a pris une décision plutôt risible. En effet, ne sachant plus quoi faire, il a, non sans humour, décidé de lancer un arrêté anti-moustique en juillet dernier !
J'ai été tellement interpellé par les habitants de Briollay qu'un conseiller m'a dit de prendre un arrêté contre les moustiques. C'est de l'humour pour faire comprendre aux gens que je ne peux rien faire. Certaines personnes voulaient que je traite. Mais je ne vois pas ce que je peux traiter, et comment. Sans oublier que les traitements sont nocifs.
La commune compte 3 000 habitants mécontents de la présence accrue de moustiques.
Un maire dépassé par les évènements
En 2016, la ville de Briollay était déjà envahie par ces nuisibles en raison de crues tardives. Le maire avait alors acheté des pièges anti-moustiques.
Les pièges sont composés de bombonnes de CO2 et de boîtes de phéromones. Ils attirent les moustiques et les aspirent. Les trois pièges ont été installés près de la mairie et des écoles maternelle et primaire.
Certains habitants ont également installé ce système chez eux.
Malgré cela, nous ne sommes pas satisfaits à 100%. Évidemment, il faudrait beaucoup plus de pièges mais on ne peut pas investir sur toute la commune.
Malgré le mécontentement des habitants face à la recrudescence de moustiques, ces derniers ont compris que le maire n’y pouvait pas grand-chose. La majorité a alors « rigolé » face à la dernière mesure humoristique prise par l’édile de Briollay. Mais, la coïncidence a bien fait les choses puisque deux semaines et demie seulement après cet arrêté loufoque, le nombre de moustiques a diminué.
Maintenant c'est bon, on a très peu de moustiques. Beaucoup sont morts. Mais ce n'est pas l'arrêté qui les a empêchés de venir chez nous. On sera de nouveau inondé par les moustiques à chaque fois qu'on aura des crues tardives.
Si André Marchand s’inquiète des moustiques, de notre côté, nous nous demandons bien quelle mouche l’a piqué lorsqu’il a lancé son arrêté.