Un événement insolite s’est passé sur un vol EasyJet le vendredi 18 janvier 2019. En effet, un étudiant a lancé une fausse alerte à la bombe sur le vol reliant Lyon à Rennes. Il ne voulait pas que ses parents le rejoignent à Rennes.
L’étudiant comparaîtra devant la justice en mai
Le jeune homme aurait pu recourir à un moyen moins problématique pour dissuader ses parents de faire le voyage. Par exemple, en leur envoyant un SMS ou en leur téléphonant… Et pourtant, il a préféré recourir à une idée plus… diabolique et aux lourdes conséquences.
En effet, selon nos confrères de LCI, cet étudiant rennais a lancé une fausse alerte à la bombe le vendredi 18 janvier 2019. Il avait alors appelé anonymement la compagnie aérienne et déclaré qu’il y avait une bombe à bord de l’appareil. Ce qui a provoqué une interruption totale du trafic pendant 40 minutes et un retour de l’engin à l’aéroport.
Le jeune homme ne semble ni dérangé, ni être un terroriste
L’avion transportait 150 passagers. Lors du débarquement, toutes leurs valises ont été fouillées.
Finalement, les passagers ont pu effectuer leur vol à bord d’un autre avion et avec un équipage venant de l’aéroport de Londres. EasyJet a alors annoncé:
Bien que les autorités aient annoncé une levée de doute, l’équipage n’était pas en mesure d’effectuer le vol et aucun équipage de remplacement n’était disponible.
Le parquet, quant à lui, déclare :
A l’issue de sa garde à vue, il a été déféré au parquet de Rennes et s’est vu remettre une convocation à comparaître devant le tribunal correctionnel à l’audience du 21 mai prochain pour répondre de ces faits qualifiés de communication de fausses nouvelles compromettant la sécurité d’un aéronef en vol.
En tout cas, le jeune homme « ne paraît pas atteint de trouble d’ordre psychologique et est totalement inconnu des services de police » continue le parquet. Avant d’ajouter :
La motivation de son acte n’est d’aucune manière en lien avec une quelconque action terroriste.
L'étudiant encourt une peine de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende rappellent nos confrères.